FIA World Endurance Championship

Une première ébauche des plateaux LM P1 et LM P2 2017

FIA WEC - Spa 2016
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Il faut attendre le 2 février pour connaître les engagés de la sixième année du Championnat du Monde d’Endurance de la FIA. A plus de quatre mois du début de la saison, il est temps de se projeter sur une première liste des engagés qui tient compte des programmes déjà confirmés et de ce que l’on peut entendre dans les différents paddocks. Le départ d’Audi Sport Team Joest est forcément le fait majeur de cette intersaison. Il faut s’attendre à voir en tout cinq LM P1 sur les grilles avec quatre hybrides et une LM P1 privée. Du côté du LM P2, on peut espérer atteindre les dix autos même si plusieurs d’entre elles restent à être confirmées. Tequila Patron ESM, SMP Racing et Strakka Racing ne sont pas attendus en 2017. Voici une première liste des présents issue de ce qui est confirmé ou ce qui est à l’étude…

LM P1 :

Porsche Team : Comme les saisons passées, deux Porsche 919 Hybrid sont attendues en 2017 avec des équipages remaniés. Romain Dumas et Marc Lieb, pourtant vainqueurs des 24 Heures du Mans et champions du monde, ont été écartes très maladroitement du programme LM P1. Neel Jani roulera sur la #1 avec à ses côtés André Lotterer et Nick Tandy. La #2 sera confiée à Earl Bamber, Timo Bernhard et Brendon Hartley. Porsche fera évoluer sa LM P1 durant l’hiver avec un package aéro revu et une livrée inédite. Pour ce qui est de la troisième auto au Mans, rien n’a été confirmé à ce jour. On sait que Porsche travaille le sujet, mais entre travailler et y aller, la marche est importante.

Toyota Gazoo Racing : La saison 2016 a connu des hauts et des bas chez Toyota et 2017 doit être celle des Japonais. Le travail sur le modèle 2017 a débuté plus tôt que les années passées. Deux Toyota TS050 Hybrid sont confirmés, la troisième auto pour Le Mans et les deux premières manches restant à l’étude. Les équipages seront annoncés en janvier. On sait déjà que José-Maria Lopez sera titulaire. Stéphane Sarrazin pourrait se contenter d’un un volant sur la troisième auto et se concentrer sur la Formula E. Ryo Hirakawa est aussi attendu chez Toyota Gazoo Racing après sa belle saison en ELMS et SUPER GT. Toyota pourrait aussi s’adjoindre les services d’un ancien pilote Audi, à commencer par Loïc Duval. Giedo van der Garde était aussi pressenti, mais le Néerlandais ne serait plus dans les plans.

ByKolles Racing : La CLM P1/01 sera la seule LM P1 privée en piste la saison prochaine suite au passage du Rebellion Racing en LM P2. L’équipe autrichienne doit se séparer de sa motorisation AER pour un possible passage chez Nissan. Il faut s’attendre à un équipage assez semblable en dépit de la présence de Robert Kubica en essais à Bahrain.

LM P2 :

TDS Racing : L’équipe française fait le grand saut du FIA WEC en 2017 avec une ORECA 07 confiée à Matthieu Vaxivière, Emmanuel Collard et François Perrodo. L’équipe dirigée par Xavier Combet et Jacques Morello a déjà confirmé sa présence sur la scène mondiale.

G-Drive Racing : L’avenir de l’équipe en FIA WEC reste en suspens et les couleurs G-Drive pourraient briller à l’avenir en rallye-raid ou GT3. Si le programme LM P2 devait se poursuivre, Roman Rusinov devra faire le choix du châssis et de l’équipe d’exploitation. ORECA, Ligier ou Dallara, tout reste possible, comme le GT avec WRT. En LM P2, TDS Racing fait partie des possibilités, tout comme OAK Racing aux Etats-Unis. On devrait en savoir plus d’ici une semaine ou deux, mais Roman Rusinov espère bien défendre ses chances à nouveau en FIA WEC, lui qui est présent depuis bien longtemps dans des séries labellisées ACO.

Signatech-Alpine : L’équipe championne du monde en titre doit rempiler en 2017 avec un châssis ORECA 07 qui portera le nom d’Alpine. Nicolas Lapierre doit poursuivre l’aventure avec pourquoi pas Gustavo Menezes à ses côtés, le pilote américain passant Gold l’année prochaine.

Jackie Chan DC Racing : L’équipe emmenée par David Cheng compte bien poursuivre en FIA WEC l’année prochaine, mais reste maintenant à savoir avec quelle auto et quelle équipe d’exploitation. Signatech-Alpine fait partie des pistes, tout comme Jota Sport et Eurasia. L’écurie de Mark Goddard gère la maintenance des prototypes du Jackie Chan DC Racing en Asian Le Mans Series. Ho-Pin Tung est attendu dans l’équipage et le nom de Thomas Laurent circule également.

RGR Sport : L’équipe mexicaine dirigée par Ricardo Gonzalez et Toni Calderon était attendue avec une paire de Ligier JS P217, mais il semble que l’on ne verra finalement qu’une seule auto qui reste à être confirmée. Ricardo Gonzalez s’est montré déçu de la classification des pilotes. Le trio Gonzalez/Senna/Albuquerque pourrait être reconduit.

Rebellion Racing : Le retour de l’équipe anglo-suisse en LM P2 doit permettre aux troupes de Bart Hayden de retrouver le haut de l’affiche. Le programme reste à être annoncé, mais une ORECA 07 devrait être alignée sur l’intégralité du championnat avec potentiellement une seconde auto sur les premières manches de la saison en parallèle à l’engagement sur les quatre courses longues du championnat IMSA. Rien n’a été annoncé sur les pilotes, mais plusieurs sont en discussion, dont un ancien champion du monde GTE-Am.

Manor : Au moins une ORECA 07 est attendue chez Graeme Lowdon et John Booth même si le programme reste à être confirmé. Le second châssis pourrait lui aussi rouler, même si Manor a eu du mal à maintenir le même trio en 2016.

Cosmos GP : Les couleurs suisses seront présentes en FIA WEC avec un nouveau  team qui prend le nom de Cosmos GP. Giorgio Mondini met actuellement la touche finale à l’équipe qui doit aligner une Dallara LM P2 soutenue par Benoît Morand en tant que team manager. Une partie du staff de l’écurie Eurointernational devrait être mise à contribution.

KCMG : On parle d’un retour de l’équipe en FIA WEC avec potentiellement une Dallara LM P2. La structure de Paul Ip, présente cette année en GTE-Am, n’a strictement rien confirmé à ce jour.

ART Grand Prix : Un an avant son arrivée en LM P1 privé avec SMP Racing, ART Grand Prix cherche à monter un programme LM P2 avec une Dallara. L’écurie française franchira le pas si toutes les conditions sont réunies pour briller.

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