L’ACO a actuellement plusieurs dossiers sur le feu. Entre les 24 Heures du Mans qui approchent à grands pas, la nouvelle catégorie LM P2 2017, le futur du LM P1 privé, les relations avec l’IMSA ou encore l’avenir du LM P1, le travail ne manque pas. Lors des 6 Heures de Spa, nous avons fait le point avec Vincent Beaumesnil, directeur des sports de l’ACO, sur les différents dossiers en cours.

Où en est-on sur le dossier Etats-Unis ?

“Le projet prévu initialement n’a pas abouti, tout simplement parce que les contraintes ne sont pas les mêmes. Nous n’avons pas de notre côté de championnat où les DPi pourraient rouler avec une carrosserie différente, une électronique spécifique et plusieurs choix de moteurs. Le point qui pose problème est le kit électronique. Il faut maintenant trouver une solution et les discussions se poursuivent.”

Des discussions sont en cours pour développer la classe LM P1 privée ?

“Il faut juste établir des règles pour les LM P1 privées. Les règles sont actuellement discutées au sein du groupe de travail technique. Il faut rapprocher les privés des constructeurs sans repartir d’une feuille blanche. Nous devrions communiquer durant la semaine des 24 Heures du Mans.”

On parle d’un DRS sur les autos…

“Différents cas de figure sont à l’étude…”

Un grand constructeur ne pourra de toute façon pas s’engager ?

“Non car la place des grands constructeurs est en LM P1. Dans le cas contraire, on fausse le jeu. En revanche, si une marque veut proposer un moteur, c’est tout à fait possible.”

Et pour le Garage 56 ?

“L’idée du Garage 56 n’est pas de venir pour se faire de la publicité et repartir dans la foulée. Un grand constructeur ne peut donc pas se contenter d’un simple one-shot.”

La catégorie GTE-Pro donne satisfaction ? La BOP sera revue avant Le Mans ?

“Nous allons tirer les enseignements des deux premières courses FIA WEC en ce qui concerne la BOP. La période qui précède Le Mans est toujours compliquée. Nous n’hésiterons pas à pénaliser une auto si on se rend compte que sa performance n’est pas en adéquation avec ce qui a été donné. On se rend compte pour le moment que Ferrari est mieux que l’an passé contrairement à la concurrence. Nous discutons également avec l’IMSA avec qui les données sont partagées. Il y a un vrai partenariat avec nos amis américains mais les décisions sur la BOP sont indépendantes. Trop de paramètres sont différents.”

Le LM P2 2017 suit son cours ?

“Les constructeurs commencent à valider des commandes. Il n’y a pas de retard technique et nous allons voir des autos plus impressionnantes, plus performantes et plus attractives pour les pilotes. Elles seront plus monstrueuses.”