La première saison du Team AKKA-ASP avec Mercedes a permis à l’équipe de Jérôme Policand de franchir un pallier supplémentaire et de s’affirmer comme l’une des équipes références en Europe dans le monde du GT3. Deuxième des 24 Heures de Spa, une victoire en Blancpain Sprint Cup, vice-championne Pro-Am en Blancpain GT Series, Vice-championne Am en Blancpain Endurance Cup, l’écurie basée dans la banlieue de Toulouse compte bien poursuivre sur la même dynamique la saison prochaine.
“2017 passera par un nouveau programme complet en Blancpain GT Series, à savoir Sprint et Endurance” nous a confié Jérôme Policand. “Mon souhait est d’avoir une Mercedes de plus en Sprint et une de plus en Endurance avec au moins une en Pro dans les deux championnats.” Le Team AKKA-ASP dispose de quatre Mercedes-AMG GT3 depuis les Total 24 Heures de Spa. Une présence en Blancpain GT Sports Club est également programmée avec deux autos. Le Team AKKA-ASP compte bien garder son coeur de pilotes gentlemen présent depuis plusieurs années.
“On a beaucoup investi cette année” poursuit Jérôme Policand. “Il y a une vraie logique de poursuivre avec Mercedes. Cette année, nous étions encore un peu juste en termes de connaissance de l’auto et de ravitaillements malgré une belle performance à Spa.”
Le patron du Team AKKA-ASP aimerait bien aller en parallèle vers d’autres horizons, notamment les 24 Heures de Daytona, mais pas à n’importe quel prix : “Des courses comme Sepang, Dubai ou Daytona sont très alléchantes. Pour découvrir quelque chose de nouveau, cela demande des moyens mais aussi un vrai investissement intellectuel. A Daytona, on se frotte aux grands et on ne peut pas y aller en claquant des doigts. C’est une course qui se prépare en amont. On se doit de faire rouler les autos mais pas à n’importe quel prix.”
La piste GT4 est forcément à l’étude même si aucun modèle Mercedes ne sera éligible en 2017 : “Cette catégorie fait partie des réflexions. L’arrivée d’un Championnat de France FFSA GT en 2017 fait que l’on se doit de regarder. Est-ce que la France a une culture GT4 ? Je n’ai pas la réponse aujourd’hui. Les six ou sept dernières saisons, il n’y a eu aucun renouvellement en France. Tout reposait sur sept ou huit teams. Tout tournait autour de nous. L’arrivée des GT4 doit permettre l’arrivée de nouvelles structures et un programme GT4 devrait être plus facile à financer.”