Le Mans

Sébastien Loeb : “L’impression d’être dans un monde parallèle”

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Si Sébastien Loeb est présent aux 24 Heures du Mans, c’est bien en tant que team manager de sa structure et non pas comme pilote. Le co-fondateur du Sébastien Loeb surveille de près la progression de la ORECA 03R que se partagent René Rast, Vincent Capillaire et Jan Charouz. A 22 heures, la #24 pointe à une belle 6ème place de catégorie LM P2.

 Malgré un planning bien chargé ce week-end, le pilote Citroën en WTCC a pris du temps pour nous donner ses impressions sur ce début de course. « On peut voir que les premières heures ont été disputées » nous indique le nonuple Champion du Monde WRC. « Les trois constructeurs sont au coude-à-coude. Même avant l’arrivée de la pluie, on avait du mal à croire que la course pourrait continuer sur ce rythme. Les conditions sont dures. Pour nous, le début de course n’a pas été simple. René s’est fait surprendre par une quille sur la piste. L’équipe gère parfaitement les arrêts et les pilotes font preuve d’une belle pointe de vitesse. »

10455680_700546283337325_5067011022168545128_n Sébastien Loeb a débuté au Mans en 2005 sans toutefois voir l’arrivée. Il est monté sur la 2ème marche du podium l’année suivante Pescarolo-Judd C60 en compagnie de Franck Montagny et Eric Hélary. « J’ai une faible expérience du Mans mais l’équipe est rodée à la tâche » poursuit Sébastien. « La priorité est d’aller au bout. Le Mans se gagne ou se perd dans les stands. En 2005, nous avions course gagnée avant que l’un de mes coéquipiers ne sorte de la piste. Il faut à tout prix rester en dehors des problèmes et ne pas se précipiter. Que l’on tourne en 3.42 sur un tour puis en 3.45 au tour suivant n’est pas bien grave. René a fait une petite faute à Mulsanne mais tout s’est bien terminé. La clé de la catégorie LM P2 est de jouer la prudence. Nos pneus Michelin fonctionnent très bien en course. Nos trois pilotes se doivent de suivre le tableau de marche. Si tu termines sans accroc, le podium peut être au rendez-vous. »

10458976_700309230027697_159255322547014333_o Avec un emploi du temps chargé, il n’était pas question pour lui de rouler au Mans : « J’ai mis l’accent sur le WTCC et je suis ravi de ce nouveau challenge. Bien sûr, quand on voit une voiture de course, on a envie de monter à l’intérieur. J’ai regardé de près les LM P1-H qui sont des autos très abouties. En tant que pilote, ce doit tout de même être frustrant de lever le pied en ligne droite. Cependant, c’est plus judicieux de voir l’hybride et la gestion de la consommation en Endurance qu’en Formule 1. C’est l’évolution du sport. Cela fait partie du jeu et au final, il n’y a pas de grands changements dans la course. »

 On sent tout de même chez lui une envie de partir en piste : « J’ai adoré l’atmosphère de la course en pleine nuit. Tu es seul dans l’auto. Tu as l’impression d’être dans un monde parallèle. C’est un peu la même sensation que de rouler de nuit au Monte Carlo même s’il y a un copilote. Revenir au Mans ne serait pas pour me déplaire mais il faut un vrai challenge. Cette course est mythique. »

 Le Sébastien Loeb Racing débute cette année au Mans mais le team est rompu à la tâche : « Tout se déroule comme prévu. Nous avons la chance d’avoir un ingénieur comme Léo Thomas qui maîtrise parfaitement cette course. Ce n’est que la première participation de l’équipe au Mans. Le team grandit vite mais il devient compliqué de trouver les budgets nécessaires. Il ne faut jamais relâcher les efforts. »

10411278_699321980126422_8224103170745509111_n Habitué au GT l’année passée, Sébastien Loeb pourrait pourquoi pas se laisser tenter par une aventure en GTE mais on sent bien que ce qui le motive, c’est de monter sur la plus haute marche du podium. Le slogan du team « Le plus haut possible le plus vite possible » se passe de commentaire. A l’heure actuelle, il n’est pas prévu de le voir au Mans en 2015 dans un baquet d’une auto de son équipe. « En ce qui concerne le team, rien n’est figé pour 2015, ni pour Le Mans, ni pour le GT » confie Seb. « Aller en LM P1, il ne faut pas rêver. Cela ne servirait à rien si ce n’est de terminer premier derrière les constructeurs. »

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