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Scott Atherton (IMSA) : “La relation entre l’IMSA, la FIA et l’ACO reste forte”

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Les débuts de la nouvelle catégorie DPi sont attendus aux 24 Heures de Daytona en janvier prochain, ce qui fait que le temps presse pour mettre la touche finale au règlement technique. Scott Atherton, président de l’IMSA, a tenu à rappeler le discours sain et constructif avec l’ACO en dépit de différences notoires sur la façon de voir les choses. (In English)

« Dès le début de ce partenariat, il a été reconnu que allions poursuivre sur un prototype mondial commun, mais avec des différences très significatives sur ce que chaque entité allait pouvoir utiliser » a indiqué Scott Atherton à Sportscar365. « Le processus a connu un succès remarquable. Cela a impliqué beaucoup de décisions des différentes parties concernées. Nous arrivons maintenant dans le processus final avec toujours un sujet de discussion. »

L’une des divergences a été la décision de l’IMSA de ne pas adopter le package électronique FIA/ACO d’origine Cosworth qui équipera les LM P2 motorisées par Gibson. L’IMSA prévoit l’utilisation d’autres ECU dont certaines peuvent être déjà en place sur des GT3. Le package Cosworth pourra tout de même être utilisé.

Scott Atherton a précisé que ce changement a été effectué suite aux commentaires des constructeurs, en partie en raison de la difficulté d’adopter une seule ECU sur un mix de moteurs. « Lorsque nous avons établi les contours des éléments essentiels que nous voulions avec cette plate-forme, la spécification Cosworth était sur la liste » a précisé Atherton. « Le temps a passé comme notre dialogue avec les constructeurs, si bien que nous avons tiré un certain nombre de leçons. Si nous avions su avant ce que nous savons maintenant, alors l’approche aurait été différente. 

« Pour nous, le LM P2/DPi est notre catégorie reine. Cela ne permet pas seulement la participation du constructeur car elle en dépend réellement. Pour cette raison, si nous devons avoir une plate-forme de prototype de haut niveau qui soit attrayante pour les constructeurs traditionnels, il est important que nous ayons les éléments qu’ils jugent importants pour leur implication. »

Le président de l’IMSA a minimisé le fait de ne pas pouvoir étalonner correctement les LM P2 avec les DPi du fait des différences des deux plates-formes. Les deux rouleront dans la même classe Prototype.

« Nous sommes convaincus que tout cela peut être accompli tout en respectant les critères que nous avons établi, soit de permettre aux LM P2 et DPi de se battre les unes avec les autres sur un même terrain de jeu » a indiqué Scott Atherton. « Nous avons toujours dit que la voiture LM P2/ACO servirait d’indice de référence sur la performance. »

L’une des questions qui n’a pas encore été validée reste l’admissibilité des DPi pour les 24 Heures du Mans où les équipes seront toutefois obligées de remettre l’une des quatre carrosseries retenues par la FIA et l’ACO, à savoir ORECA, Dallara, Onroak Automotive ou Riley. « C’est la discussion du moment » a dit Aterthon. « C’était ce qui a été établi dès le départ dans l’accord initial. Nous attendons avec impatiences la prochaine occasion de rencontrer les décideurs de l’ACO et la FIA pour finaliser le sujet ainsi que d’autres détails. »

Au fil du temps, il semble que l’IMSA se soit éloigné du concept de base proposé par les différentes parties, d’où un retard dans le processus final d’homologation. Rien n’a filtré sur le fait de voir les DPi passer en LM P1 privée pour les 24 Heures du Mans, Scott Atherton confiant qu’aucune conversation n’était en cours sur ce sujet. Il a tout de même admis que l’idée pouvait être intéressante et que l’IMSA en avait discuté en interne lorsque l’information est sortie dans les médias le mois dernier.

Les relations entre l’IMSA et l’ACO ne datent pas d’hier, les deux entités collaborant depuis l’époque American Le Mans Series. Scott Atherton a rappelé que le désaccord actuel ne remet pas en question la relation sur le long terme : « Tout au long de la période ALMS, il n’y a jamais eu de différences d’opinion et nous avons toujours tiré dans le même sens. La réalité est que sur la durée ALMS, des sujets nous ont réuni pour évoquer nos différences, aussi bien sur le marketing, la technique ou le commercial. Mais durant cette période, nous avons toujours trouvé un moyen d’obtenir quelque chose en travaillant d’une façon productive. Notre relation avec l’ACO et la FIA continue d’être forte et absolument respectueuse. Nous comprenons et respectons leurs préoccupations. Le projet est très complexe et il s’est développé remarquablement bien. Je reste persuadé qu’il a été bien pensé et qu’il sera couronné de succès. »

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