FIA World Endurance Championship

Romain Dumas (Porsche) : “Sur six heures, on assiste à des phases incroyables”

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En marquant 93 des 160 points récoltés lors des trois premiers rendez-vous de l’année, Romain Dumas, Marc Lieb et Neel Jani ont dû attendre le final pour savoir s’ils seraient titrés. Le départ d’Audi ne doit pas faire oublier les champions 2016 qui n’ont pas connu une deuxième partie de saison facile. Romain Dumas rajoute une ligne à son impressionnant palmarès avec la marque Porsche.

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La saison a connu des hauts et des bas, mais le titre est bien là…

“Nous n’avons jamais eu de gros problèmes, mais on ne peut pas dire que tout nous a souri. On a gagné ce championnat sur les trois premières courses de l’année. Ce qui était prévisible s’est passé. Je ne m’attendais pas à cette deuxième partie de saison.”

La saison était encore plus serrée qu’en 2015 ?

“C’est tellement serré ! Ces trois dernières années, les champions sont ceux qui sont passés à travers les embûches. A Bahrain, les Toyota étaient moins rapides qu’on pensait. Pour nous, il fallait aller au bout. Il ne faut pas se voiler la face, la deuxième partie de saison a été longue et éprouvante. Les rumeurs ont été fatigantes, mais l’essentiel est de remporter ce titre. Nous sommes là pour ça et ça a payé. Le titre aurait aussi pu nous revenir en 2015.”

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Le barème de points fait que Le Mans est primordial ?

“La distribution de points fait que les écarts sont faibles. Gagner Le Mans te met forcément en bonne position au championnat. Il faut aussi voir tout ce qu’une équipe apprend au Mans.”

C’est ce qui a permis de voir une deuxième partie de saison plus serrée ?

“Après Le Mans, Audi et Toyota ont beaucoup progressé. Au final, ça reste un championnat d’endurance avec des autos fiables. Je pense que notre team était le meilleur dans les stands et ce n’est surtout pas à sous-estimer dans un résultat final. Tout le monde peut avoir la satisfaction d’avoir fait son travail. On a connu des surprises depuis Le Mans. Sur six heures, on assiste à des phases incroyables. Audi n’était pas dans le coup à Shanghai et ici ils ont tout écrasé. Toyota a encore une marge de progression pour 2017.”

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Sur le plan personnel, l’envie de gagner est toujours là ?

“A 38 ans, la drogue est toujours là. Je n’ai plus grand chose à prouver en Endurance. Il me manque encore Daytona. L’Endurance reste la discipline qui me convient le plus. Il faut travailler en équipe, partager avec ses coéquipiers, gérer le trafic. Nous sommes tous des drogués…”

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