La Rolex Monterey Motorsports Reunion, qui s’est déroulée la semaine dernière en Californie sur le circuit de Laguna Seca, était un des évènements majeurs en 2014 pour les meetings de compétitions de voitures historiques, tout comme Le Mans Classic ou le Goodwood Revival.
Pas moins de 14 courses étaient au programme du week-end, un long week-end puisqu’il commençait le vendredi 15 août pour s’achever le dimanche 17. 550 voitures participaient au meeting, avec une très large part laissée aux protos et aux GT, une seule course –la 8B- étant réservée aux monoplaces et plus précisément aux Formule Atlantic ayant couru entre 1974 et 1980.
Après avoir fêté Corvette en 2013, la Rolex Monterey Motorsports Reunion célébrait cette année le centenaire de Maserati et rendait dans le même temps un hommage particulier à l’Italie –ainsi qu’aux autres marques transalpines dont chacun connaît l’apport que ce pays a donné au sport automobile.
De nombreuses personnalités marquantes du sport automobile étaient à Laguna Seca la semaine passée, des grands noms tels que Stirling Moss, Jackie Stewart, Derek Bell ou Allan McNish.
Certains d’entre eux ont même mouillé la combinaison, comme Derek Bell qu’on a pu voir au volant d’une Maserati 300S de 1957.
Parmi les pilotes en piste, ont peut encore citer Derek Hill, fils de Phil Hill, Champion du Monde de Formule 1 et triple vainqueur des 24 Heures du Mans, et lui-même ancien pilote de Formule 3000 qui pilotait à Monterey une Maserati Tipo 151, Robert Kauffmann (Lister Costin 1959 et Maserati Tipo 51), Gunnar Jeannette (Ferrari 250 LM Berlinetta 1965), Lyn St James (Lotus 23B 1963), Patrick Long, sur une Porsche évidemment, une Porsche 911S 1967, Hans Hugenholtz, qu’on a vu récemment gagner au Mans à Le Mans Classic sur une Ford GT40 et qui pilotait à Laguna Seca une TOJ SC306 1978).
Chris Mc Allister (McLaren M8F 1971), le vainqueur du Plateau 6 de Le Mans Classic 2014 avec une Gulf Mirage de 1973, le plus rapide du meeting 2014 du Mans comme il l’avait déjà été en 2012, était également présent tout comme Sylvain Tremblay, fidèle à Mazda avec une Mazda 787, Steve Millen, toujours adepte de Nissan et qui pilotait une 300Z de 1990, ou encore Marino Franchitti (Gulf Mirage 1975) ou Zak Brown (Ford Mustang 1985).
Parmi les plus anciennes, l’une d’elles fêtait également son centenaire. Il s’agissait de l’authentique Mercedes Grand Prix, victorieuse du Grand Prix de France en 1914 ! Cette voiture –que l’on voit sur la photo derrière une Bentley 1925- a encore de beaux restes puisqu’elle a terminé cinquième du plateau 1A, réservé aux voitures ayant couru avant 1914, la victoire étant revenue à une Bentley 4,5l de 1929.
Au chapitre des courses –disputées parfois dans le brouillard-, le proto le plus rapide a été la Shadow DN4 8,5l de 1974 de Craig Bennett, victorieuse du plateau 3B, réservé aux Can-Am ayant couru entre 1963 et 1974. Bennett a bouclé le tour le plus rapide du week-end en 1’27’’003, le plus vite tout du moins pour les protos et les GT, le meilleur tour absolu ayant été réalisé par la March 76B de 1976 pilotée par Ethan Shippert, vainqueur du plateau 8B, celui des Formule Atlantic, Shippert ayant tourné en 1’26’’031.
L’ensemble des résultats est ici
A l’issue de la Rolex Monterey Motorsports Reunion, de nombreuses récompenses ont été décernées. Nous ne ferons pas le détail de toutes ces Awards. Mentionnons simplement que la Brilliance Award, récompensant une voiture historique exceptionnelle dont l’authenticité est indubitable (Exceptional History and Unquestionable Provenance) a été attribuée à George Wingard et à sa Mercedes Grand Prix de 1914 et que le Spirit of Monterey, récompensant le pilote ayant le mieux respecté l’esprit de la Rolex Monterey Motorsports Reunion a été décerné à Mike Eddy et à sa Ford Falcon de 1964.
La liste complète des Awards est là
Les photos sont ici
Nous remercions vivement Rolex et http://caracingnews.com pour ces photos de Stephan Cooper et de Tom O’Neal et vous invitons à consulter http://caracingnews.com pour davantage de détails sur le meeting.