American Le Mans Series

Road Atlanta : Oliver Gavin détaille les challenges du circuit

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Le Corvette Racing nous propose un tour de circuit de Road Atlanta, avant l’édition 2013 du Petit Le Mans, la toute dernière course de l’American Le Mans Series avant sa fusion avec le Grand-Am et les débuts en 2014 de la TUDOR United SportsCar Championship.

C’est le britannique Oliver Gavin qui nous fait les honneurs du circuit en en détaillant les virages qu’il estime cruciaux. Gavin sait ce dont il parle puisqu’il s’est imposé en GT six fois en quinze participations. Il tentera d’ajouter ce week-end un septième succès, associé sur la Corvette C6.R n°7 à Tommy Milner et Richard Westbrook.

Corvette Racing Circuit of the Americas 2013

Turn 1 : un frisson

« Pour moi, le Turn 1 –au pied de la lettre- est un virage vraiment, vraiment bon. On dévale la ligne droite, on freine sur les bosses et on descend un rapport. Ensuite on essaie de prendre le point de corde avec le maximum de vitesse. La voiture a tendance à glisser un peu quand on prend le point de corde, mais la piste commence à remonter et ça nous colle un peu. Cela  nous aide à garder la trajectoire et ça donne à la voiture un peu d’adhérence supplémentaire. Ensuite, quand on en sort on doit prendre la bonne trajectoire pour le freinage du Turn 3.

Si on passe correctement, ça nous donne confiance pour le restant du tour. Si on est dans un tour qualify, on doit faire ce qu’il faut pour prendre ce virage correctement. C’est très important. »

 Les Esses : le plus gros challenge

Le secteur le plus difficile du circuit est la combinaison des virages 3, 4 et 5. Quand on arrive dans le Turn 3, on freine et on est sur une crête en aveugle, et on sait qu’on doit commencer à tourner dans le virage avant de voir le point de corde. Il faut savoir répéter les gestes, savoir où il faut tourner  et à quelle vitesse on doit passer. On doit monter sur la courbe à l’intérieur de sorte que la voiture la survole. Ensuite on rebondit de l’autre côté, pas tout à fait en bas du virage et on accélère autant que possible pour descendre la côte, mais  pas trop pour ne pas monter sur la  bordure en sortie. Si on le fait, la voiture n’est pas bien et la descente peut être difficile.

Ensuite, on caresse étroitement la bordure dans le Turn 4 et la fin du complexe se prend pratiquement à fond avec notre voiture. Peut-être qu’en qualification ce sera totalement à fond. Cependant avec le plein de carburant et en pneus usagés, c’est plus dur. C’est sur le fil du rasoir. C’est une zone dans laquelle de nombreux protos vous ont rattrapé à la sortie du Turn 1 et attendent que vous passiez dans le  Turn 3 pour vous  passer dans le Turn 4. C’est un réel challenge – soit souffler un moment et les laisser passer ou les laisser derrière vous pendant que vous dévalez la pente. C’est alors difficile de bien prendre le point de freinage du Turn 5. C’est un virage où on doit entrer vite avec le maximum de vitesse au point de corde. A la sortie du virage, on peut monter un peu sur la bordure en sortie, mais pas trop. Si on monte trop sur la bordure, la voiture va commencer à louvoyer et peut facilement partir en tête-à-queue ou aller dans le mur. Cependant c’est essentiel pour bien passer dans le Turn 6.

Turn 7 : la clé d’un bon tour

« Quand les gens parlent de Road Atlanta, ils parlent du Turn 12, du Turn 1 ou peut-être des Essses. Mais pour moi, le virage le plus important est le Turn 7 – qui débouche sur la ligne droite opposée. Si on le prend correctement, on peut prendre beaucoup de temps à tout le monde. On profite de cette vitesse dans la virage, à la sortie et tout le long de la ligne droite. C’est la ligne droite la plus longue du circuit. C’est primordial de bien négocier tout cela car cela peut  avoir réellement un impact sur votre chrono. »

 Source : Corvette Racing

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