Véritable signature électronique, la puce RFID (identification par fréquence radio) est utilisée pour la première fois par Michelin en GT Tour. Avec ce système, chaque pneu est suivi tout au long de son utilisation. « C’est la première fois que nous utilisons ce principe en France après l’avoir testé en FIA WEC » nous a déclaré un technicien Michelin présent aux Coupes de Pâques à Nogaro. « Le cahier des charges est établi par Michelin. Chaque pneu a une puce à la fabrication avec un code barres FIA plus quelques informations. Le principe est identique à un antivol dans un magasin. »
La puce RFID permet de faire dire au pneu qui il est, ce qui fait d’elle en quelque sorte le passeport électronique du pneu. Ce système permet aux techniciens Michelin de savoir combien de pneus ont été utilisés par une équipe. Lorsqu’une voiture passe devant le portique installé à l’entrée de la voie des stands, toutes les données du pneu apparaissent sur l’ordinateur situé dans un stand. On compte une puce par pneu plus une sur la voiture. Le poids d’une puce n’est que de 0,2g.
La technologie RFID est aussi utilisée dans les pneus des véhicules industriels et les voitures de tourisme. L’intégration de ces puces a pour but de faire économiser des millions d’euros aux fabricants en diminuant les coûts de logistique, de fabrication, de suivi et de contrôle qualité. Michelin a testé cette technologie sur des dizaines de milliers de pneus qui ont roulé sur plus de 5 milliards de kilomètres. Au fil du temps, le digital fait son entrée dans l’industrie pneumatique. Pour aller encore plus loin dans la démarche et pour que le pneumatique connecté devienne un standard mondial, Michelin a même proposé d’ouvrir ses brevets.
