Pierre Sancinena reste le dernier pilote (avec Valentin Simonet et Sébastien Dumez) à s’être imposé aux Coupes de Pâques l’année passée sur une Ligier JS P3. L’arrivée des GT4 permet au Rouennais d’être à nouveau sur la scène nationale au volant d’une Porsche Cayman GT4 Clubsport MR/Racing Technology avec Jim Pla.
“La prise en main de l’auto n’est pas si évidente que cela” nous a déclaré Pierre Sancinena. “C’est dur de trouver un set-up pointu. Au final, la balance est très proche. On sent bien la proximité avec une auto de série. Les sensations sont bonnes par rapport à une GT3. L’agilité du Cayman est bien perceptible. En revanche, la Porsche a un déficit de performance moteur face à la BMW sur ce tracé mais dans les parties serrées, nous sommes plutôt performants. Le châssis de l’auto est son point fort.”
La présence de Jim Pla a ses côtés reste un avantage non négligeable : “Avoir Jim dans l’auto est un vrai plus. Il fait partie des références et c’est quelqu’un qui s’adapte très vite. J’ai beaucoup à apprendre de lui.”
Durant l’hiver, Pierre Sancinena a travaillé différents dossiers, du LM P3 au GT4 : “J’ai eu des discussions pour poursuivre en LM P3 mais les budgets demandés restent conséquents. La France s’est vite imposée et je suis persuadé que le GT4 est une bonne solution. J’espère que cela va me permettre de me servir de tremplin pour revenir en GT3. Je reste très attaché à un championnat national. Je ne regrette pas une seule seconde l’expérience en LM P3 qui a été enrichissante.”
Le meeting de Nogaro va permettre de rôder l’équipe et les pilotes à cette nouvelle catégorie. “Beaucoup de grands noms sont présents” souligne Pierre. “Des pilotes ‘B’ vont aussi vite que des ‘A’. Au moins 15 équipages peuvent revendiquer la gagne. Tout va se jouer sur des petits détails. Il faudra tout optimiser. En vitesse pure, beaucoup de pilotes se tiennent.”
Même si le Championnat de France FFSA GT reste le programme unique de Pierre Sancinena, une présence aux 24 Heures de Spa n’est pas à exclure, de même qu’au Road To Le Mans. A terme, l’objectif reste les 24 Heures du Mans, d’ici deux ou trois ans.