FIA World Endurance Championship

Philippe Leloup (ORECA) : “Un vrai plaisir de revenir à Mexico près de 30 ans après”

Set Up day at the WEC 6 Hours of Mexico - Autodrome Hermanos Rodriguez - Mexico City - Mexique
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Si une bonne majorité du paddock FIAWEC découvre le tracé de Mexico, ce n’est pas le cas de Philippe Leloup. Figure incontournable du Team ORECA au poste de team manager, ce sudiste d’adoption suit le Toyota Gazoo Racing sur les différentes séances d’essais et les meetings.

L’histoire entre Philippe Leloup et le sport automobile ne remonte pas à hier : “J’ai officié dans beaucoup de disciplines : F2, F1, WRC, WTCC, FIA WEC, FIA GT, Trophée Andros. Ma première course était en tant que mécanicien sur une Formule Renault Europe rachetée à Didier Pironi. Mon destin est lié à ORECA depuis 1996 et le début de l’aventure Chrysler Viper GTS-R. Hugues de Chaunac a fait un petit passage chez AGS et il m’a appelé pour rejoindre l’aventure Viper. Depuis 1977, je suis resté fidèle au sud de la France avec AGS, Larrousse et ORECA.”

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Sa découverte de l’Autodromo Hermanos Rodriguez remonte à la fin des années 80 du temps de la Formule 1. C’est en pleine visite du paddock du Vintage Mexico Series que Philippe Leloup est revenu avec nous sur sa première expérience mexicaine :  “En 1986, AGS débutait en F1 avec deux courses au programme à Monza et Estoril. L’année suivante, nous avons pris part à l’intégralité de la saison avec Pascal Fabre et le Mexique faisait partie du calendrier. L’équipe était soutenue par El Charro, une marque de vêtements et de chaussures mexicaine.” Pour la fin de saison, Pascal Fabre a été remplacé par Roberto Moreno.

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“Venir au Mexique dans les années 80, c’était quelque chose” se souvient Philippe Leloup. “C’était notre première course hors Europe. AGS n’avait pas de gros moyens. Les palmiers présents dans le paddock étaient déjà là mais bien plus petits (rire). Pour le reste, le paddock est identique. Il y a une vraie ambiance sur l’Autodromo Hermanos Rodriguez. Je n’avais encore jamais vu de ola et je dois avouer que la première fois ça impressionne.” Pour l’anecdote, Philippe Leloup est logé dans le même hôtel qu’en 1987.

“Le trafic dans la ville était déjà intense avec un manque d’air compte tenu de l’altitude mais aussi de la pollution” souligne Philippe Leloup. “En 1985, le pays a connu un gros tremblement de terre avec 10 000 morts. Deux ans plus tard, il y avait encore des gravas dans les rues. On ne voyait que des Volkswagen Cox et des Combi. C’est un vrai plaisir pour moi de revenir à Mexico près de 30 ans après.”

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