Il y a les frères Lahaye, Talkanitsa père et fils, les Nicolet père et fils, mais aussi les Lafargue père et fils. Paul et Patrice Lafargue accumulent les séries cette année sous l’entité IDEC Sport Racing. Entre 24 Heures Series, European Le Mans Series, VdeV Endurance Series et Classic Endurance Racing, l’équipe emmenée par Jean-Claude Ruffier est bien occupée, tout comme Paul Lafargue, pur produit VdeV, qui partage son temps entre son rôle de pilote et une activité professionnelle bien remplie. La saison en cours lui a permis de découvrir la catégorie LM P2 sur une Ligier JS P2 partagée avec Patrice, son père, et Dimitri Enjalbert. En 24 Heures Series, la Porsche 997 Cup a laissé place à une Mercedes-AMG GT3 qui a pris part au Road to Le Mans avant une participation à la classique mancelle.
La découverte de la LM P2 est positive ?
“C’est même très positif sachant que toute l’équipe est en mode découverte. Sur chaque sortie, on apprend et tout s’améliore petit à petit. C’est une grosse étape pour IDEC Sport Racing. Pour ma part, je dois encore peaufiner mon pilotage car je suis très typé GT. Pour toute l’équipe, 2016 nous permet de prendre nos marques avant de voir plus haut en 2017.”
IDEC Sport Racing va recevoir sa Ligier JS P217 sous peu ?
“Nous devrions disposer de l’auto en février prochain et dès réception, nous allons entamer des essais pour être le plus prêt possible dès le début de saison. L’idée est de continuer à rouler durant l’hiver et c’est pourquoi notre objectif est de garder la Ligier JS P2 actuelle le plus longtemps possible. Nous n’allons pas nous arrêter après Estoril.”
Le programme 2017 tournera autour de l’European Le Mans Series en 2017 ?
“Ce sera notre priorité avec l’envie d’être au départ des 24 Heures du Mans. Il faut fixer le tout le plus tôt possible pour débuter un programme d’entraînement. Personnellement, j’apprécie le mélange des catégories même si c’est assez compliqué de distancer les GTE en ligne droite. Rouler en 24 Heures Series est un atout supplémentaire.”
Le mode d’emploi de la Mercedes-AMG GT3 est trouvé ?
“Elle n’a rien à voir avec une Porsche mais on sent de suite que c’est une GT3 de nouvelle génération. Elle n’a plus rien à prouver dès sa première année de compétition. Elle manque un peu de vitesse et ce n’est certainement pas la GT3 la plus facile à piloter dans le trafic. Son gros avantage reste son homogénéité.”
Vous roulez en famille toute l’année dans différents championnats. Ce n’est pas trop compliqué de se recaler au gré des meetings ?
“(sourire). Il nous reste encore un tiers de la saison à disputer. On a un rythme, on se cale sur les temps de repos et les relais. Il faut bien s’organiser avec l’équipe qui elle aussi doit s’habituer aux différents championnats.”