Intercontinental GT Challenge

Patrick Pilet (Manthey Racing) : “Un écart de 3mm de bride peut tout faire basculer”

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Fort d’une année 2016 passée en WeatherTech SportsCar Championship, Patrick Pilet n’a pas encore tiré un trait sur sa saison. Dès les 12 Heures de Sepang terminées, le pilote officiel Porsche repassera par chez lui le temps de changer de sac pour reprendre un avion vers Daytona où il pilotera la nouvelle 911 RSR afin de préparer une nouvelle campagne américaine. Le Français est revenu avec nous sur sa présence à Sepang avec le Manthey Racing, Earl Bamber et Nick Tandy, mais aussi sur son programme 2017 qui passera à nouveau par une présence au pays de l’Oncle Sam.

On a vu des Porsche en retrait ce matin. Les 911 GT3-R souffrent face à la concurrence ?

“Personnellement, je découvre le circuit de Sepang et j’apprécie le tracé. On doit encore travailler avec des pneus qu’on ne connaît pas. Tout n’est pas parfait au niveau de la voiture. La 911 GT3-R a la même BOP qu’aux 24 Heures de Spa, ce qui est un handicap en moteur. Il faut améliorer la balance de l’auto. Manthey Racing vient à Sepang pour gagner. Ce n’est pas pour rien que six pilotes officiels sont envoyés en Malaisie. Il faut être lucide, cinq ou six autos ont en lice pour la gagne. Toutefois, je pense que ce sera compliqué de l’emporter.”

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2017 passera par une nouvelle présence aux Etats-Unis. Satisfait de poursuivre en IMSA ?

“Je suis ravi de continuer en WeatherTech. J’adore ce championnat, surtout avec l’équipe que l’on a. 2017 aura un nouveau visage car je serai le seul des quatre pilotes à connaître le team. Par chance, mon coéquipier Dirk Werner a une connaissance parfaite de la série.”

Le championnat américain est équitable entre les GTLM ?

“Il n’y a pas que la performance qui fait gagner des courses. La stratégie joue un rôle majeur, tout comme les pilotes. La BOP a été plutôt bonne dans l’ensemble. Tout va dans le sens du spectacle. L’IMSA analyse les données en profondeur en mettant les moyens nécessaires pour donner de belles bagarres sur la piste.”

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La nouvelle 911 RSR donne satisfaction ?

“On espère avoir un produit qui nous permettra d’être dans le match face à la concurrence. On peut faire ce que l’on veut sur une auto, la finalité reste la BOP. Un écart de 3 mm de bride peut  tout faire basculer et faire passer une bonne à une mauvaise auto en termes de chronos. Le but est toujours de faire la meilleure auto possible. La RSR 2017 est un gros pas en avant avec une balance générale différente de l’actuelle. Pour le pilote, elle est plus simple à piloter. Il faut maintenant apprendre comment optimiser la performance. Comme en LM P1, faire fonctionner les pneus au bon moment est primordial.”

En complément du programme américain, votre rôle de parrain de la Porsche Carrera Cup France est reconduit ?

“Oui et j’en suis très content. Après Côme Ledogar, Mathieu Jaminet a montré qu’il était prêt pour l’Endurance. Mathieu est conscient que son avenir passera par cette discipline. Il a le package global pour réussir et Porsche Motorsport va continuer de le suivre de près.”

Le Scholarship France a été positif ?

“On avait du beau monde avec une féminine très rapide. Le groupe était vraiment bon et d’année en année, le niveau monte. Le lauréat 2016 sera annoncé prochainement et il s’est vite détaché du groupe, ce qui n’empêchera pas les autres de tenter de briller en Porsche Carrera Cup France.”

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