Pasin Lathouras a partagé son année 2016 entre l’Europe et l’Asie. Sa saison en Blancpain Endurance Cup dans la classe Pro chez AF Corse s’est soldée par une pole et un podium en compagnie de Michele Rugolo et Alessandro Pier Guidi. Du côté de l’Asie, la Coupe du Monde FIA GT n’a pas permis au pilote thaï de s’exprimer pleinement contrairement aux 12 Heures de Sepang où il a montré une belle pointe de vitesse en terminant au pied du podium, toujours avec le tandem Rugolo/Pier Guidi. 2017 devrait passer par une nouvelle saison Blancpain Endurance Cup et des ambitions revues à la hausse.
La saison écoulée en Blancpain Endurance Cup a été positive ?
“Sans aucun doute ! Nous étions l’unique Ferrari 488 GT3 dans la classe Pro et pour moi, cette année m’a permis de progresser à pas de géants. Avec plus de 40 autos, le championnat est très compétitif et décrocher un podium n’a pas été facile. Je retiens une très bonne saison sur le plan personnel.”
Macau a été plus compliqué ?
“J’ai connu une sortie de piste dans le virage du Mandarin lors des essais, ce qui a ralenti la suite du week-end. La course du dimanche a été très courte avec seulement quelques tours couverts. Macau reste Macau. Le tracé est beau et on sait à quoi on s’attend quand on vient y rouler. Je comptais donc me refaire aux 12 Heures de Sepang afin de terminer l’année sur une bonne note avec le même châssis et mes coéquipiers de la Blancpain Endurance Cup.”
Sepang a permis de terminer sur du positif ?
“Cela faisait plusieurs années que je n’avais plus roulé aux 12 Heures de Sepang. Mes débuts remontent à 2012 avec une 4e place pour mes débuts au volant d’une GT3. Nous pouvions gagner l’année suivante sans un pépin mécanique alors que je roulais avec Mika Salo. Cette année, on savait qu’on pourrait jouer le haut de tableau. Le rythme du début de course a permis de nous conforter. Se battre pour le podium était l’objectif.”
2017 passera à nouveau par un programme européen ?
“Ce n’est pas confirmé à 100% mais l’idée est de poursuivre en Blancpain Endurance Cup avec AF Corse, Michele et Alessandro. Macau et Sepang devraient également faire partie du programme. On travaille bien tous les trois et notre combinaison est bonne. Daytona était prévu, mais mon emploi du temps professionnel ne me permet plus de faire le déplacement.”
Les 24 Heures du Mans font partie des envies ?
“Tous les pilotes veulent participer à cette course, y compris moi. J’espère pouvoir être au départ d’ici deux ou trois ans. J’ai encore besoin de m’aguerrir à l’endurance car je veux aller au Mans pour faire un résultat, pas pour le simple fait d’y avoir participé. Les 24 Heures du Nürburgring font aussi partie de mes envies.”
La relation avec Ferrari et AF Corse est bonne ?
“Je suis très content de rouler pour l’équipe d’Amato Ferrari. Ses autos sont magnifiquement préparées et en roulant chez AF Corse, on sait où on met les pieds. Tout est parfaitement réglé : préparation, stratégie, ravitaillement. On travaille bien tous ensemble.”
Piloter un prototype reste à l’étude ?
“Pourquoi pas faire un test en LM P3 ou LM P2 à l’avenir. Pour le moment, je suis pleinement satisfait de mon engagement en GT. Une fois que j’aurais essayé, peut-être que mon avis changera (rire). Mon expérience est encore limitée.”
Le sport automobile se développe en Thaïlande ?
“C’est encore nouveau dans le pays même si on y trouve de plus en plus de circuits. Il y a Buriram et un autre est en construction. La Thailand Super Series est bien implantée dans le pays. L’intérêt pour le sport auto est bien là. On trouve d’ailleurs de plus en plus de drapeaux thaïlandais sur les circuits.”