Le Mans

Objectif 56ème stand pour WR en 2015 ou 2016

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Nous avons déjà présenté le nouveau projet LMP de WR. Gérard Welter, la cheville ouvrière du Welter Racing, et Pascal Coquin, responsable de la Communication de l’équipe, nous ont gentiment fourni quelques éclairages.

Quand pourrons-nous voir de nouveau une WR sur les circuits ?

« N’anticipons pas…En 2014, nous avons prévu de fabriquer et de faire homologuer une coque LMP1 en nous appuyant sur le seul règlement technique existant et confirmé.

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La voiture est conçue essentiellement pour répondre à quatre objectifs distincts :

- Premièrement, objectif le plus rapproché et le plus probable : la commercialisation de cette cellule homologuée

- Deuxièmement : un retour sur la piste mancelle avec pour objectif l’occupation du 56ème box en 2015 ou 2016

- Troisièmement : la fabrication et l’engagement sur cette base d’une LMP2 qui serait conforme au règlement à venir, sachant que pour le Welter Racing lui-même, le LMP1 reste totalement inaccessible

- Quatrième et dernière hypothèse : la fabrication d’une GT routière d’exception pour des clients passionnés et fortunés.

Qui a conçu la voiture ?

« Elle a été entièrement conçue par notre Bureau d’Etudes. Cela a été un véritable travail d’équipe. »

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J’imagine que vous avez fait un usage important de la  conception par ordinateur ?

« Forcément, oui, tout le monde travaille désormais à l’aide de ces outils. Pour la  CAO, nous utilisons plus particulièrement le logiciel Catia V5 (Catia pour Conception Assistée Tridimensionnelle Interactive Appliquée, un logiciel de Dassault Systèmes.

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Les 2300 fichiers correspondant à l’intégralité de la voiture sont directement issus de la maîtrise de ce logiciel. »

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Quelle a été la difficulté majeure pour la conception de la voiture ?

« Le plus difficile, c’était, tout en collant au plus près de la règlementation technique, de concevoir la voiture la plus légère et la plus résistante possible. »

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Qui va fabriquer la coque ?

« Nous ferons appel comme d’habitude à nos meilleurs sous-traitants spécialisés dans la  haute technologie des composites, tels que la société CARL à Alençon, une société qui aune grande expérience dans le domaine du moule.»

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Quel est l’état d’avancement du projet ?

« A ce jour, nous avons dessiné la totalité de la voiture de 2015 et aujourd’hui nous sommes pratiquement opérationnels pour passer dans la soufflerie Echelle 1 de Saint Cyr l’Ecole. Les tests de soufflerie vont se développer pendant cinq mois afin de permettre l’optimisation de la définition. » 

Où aura lieu le crash test ?

« Là encore, nous avons l’habitude de travailler avec l’UTAC, à Brétigny sur Orge. Nous espérons renouveler cette collaboration. C’est un organisme français performant avec qui il fait bon travailler. »

Avez-vous déjà des clients potentiels ?

«Pour la coque, nous avons déjà deux clients sérieux, mais nous ne pouvons pas aujourd’hui vous dévoiler l’identité de ces contacts. » 

Quel sera le  temps nécessaire pour la  fabrication de la voiture ?

« Tout va  dépendre du financement, sa fabrication y est suspendue. Plus le financement arrivera rapidement, plus vite la voiture sera sur ses roues. »

La LMP a-t-elle été conçue pour accepter toutes les motorisations ?

« Oui, il y a la possibilité d’implanter toutes les motorisations connues, mais ce que nous préparons pour notre objectif principal, le 56ème box, c’est une solution technique très originale et novatrice, et vous comprendrez aisément que nous ne puissions vous dévoiler quoi que ce soit à ce sujet, car nous accordons la primeur de cette annonce à l’ACO. »

WR engagera-t-il en son nom propre la voiture ?

« Pour le 56ème box, nous sommes décidés à engager nous-mêmes le véhicule. Pour un engagement en LMP2, nous souhaiterions établir une collaboration du type WR/Salini, comme cela s’est fait de 2008 à 2010. »

Avez-vous d’autres projets en cours?

« Oui nous avons construit 5 véhicules électriques sous l’appellation Firefly dans le but d’une homologation en catégorie L7e (quadricycle lourd) en fin d’année. Ce véhicule est d’une conception novatrice de part ses dimensions, sa hauteur de centre de gravité et de son comportement routier digne d’une vraie voiture de série. »

 Quelles sont ses caractéristiques techniques et à quelle clientèle est-elle destinée?

« La Firefly a deux motorisations disponibles,  correspondant dans l’un et l’autre cas au maximum autorisé par la règlementation, soit une version 15kW avec permis B, soit une version bridée à 45 km/h sans permis disponible dès l’âge de 16ans.

De part son impact visuel, environnemental elle sera aussi très appréciée des entreprises en milieu urbain et périurbain. Ce véhicule dynamique se démarque de la concurrence par sa masse, donc par son autonomie puisqu’il peut parcourir plus de 100 km à une  moyenne de 90 km/h et une vitesse maximum de 100 km/h. Il peut se décliner en plusieurs versions : monoplace, biplace, industrielle, coupée ou entièrement fermée, voilà pour l’aspect citadin.

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Une version sportive a été construite pour faire de la piste et correspond aux exigences FIA pour circuler à l’arrière de paddocks.

Enfin l’un des points fort de ce véhicule est son chargeur intégré et sa prise standard 16A que tout le monde possède chez soi. Il est donc possible de recharger sa voiture en 4h30 sur sa prise de rasoir électrique. »

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 Quand la Firefly sera t-elle commercialisée?

« La date de fin d’homologation dictera la commercialisation des 5 premiers exemplaires construits qui sont d’ores déjà retenus. En fonction de la demande de la clientèle nous étudierons la faisabilité financière de la produire en petite série. »

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