Alors que nous sommes toujours dans l’attente d’un possible cinquième constructeur en LM P1-H pour 2015, Audi, Porsche et Toyota vont reprendre le chemin des circuits le mois prochain pour le quatrième rendez-vous du Championnat du Monde d’Endurance. Pendant ce temps, Nissan travaille en secret pour mettre la touche finale à sa GT-R LM NISMO dont les débuts sur la piste sont prévus en octobre prochain.

 Depuis les 24 Heures du Mans, Nissan n’a pas communiqué sur l’avancée du programme LM P1. Il est acquis que Nissan alignera deux GT-R LM NISMO en FIA WEC et trois aux 24 Heures du Mans. Dès l’annonce du projet, Nissan a bien insisté sur le fait d’avoir un tout nouveau concept, d’où l’envie d’être les « bad boys » du plateau. La nouvelle réglementation laisse la part belle à l’innovation, ce qui n’est pas sans ravir les ingénieurs. On a déjà trois constructeurs utilisant des technologies différentes et Nissan ne devrait pas prendre la voie d’un de ceux déjà présent. Entre moteur à l’avant et six roues, on a tout entendu sachant que la dernière solution n’est pas permise dans le règlement. Darren Cox avait infirmé la possibilité de voir un moteur à l’avant mais qu’en est-il depuis ? On sait juste que AAR (All American Racers), la société de Dan Gurney, s’occupe de la construction du châssis.

Nissan pourrait bien nous refaire le coup de la DeltaWing. Lors de la présentation à Road Atlanta, beaucoup étaient sceptiques quant au potentiel de cette auto au look bizarre mais la piste a prouvé le contraire par la suite. Alors faut-il s’attendre à un look révolutionnaire ? Très certainement…

 Concernant l’encadrement, le nom de Chris Mower est celui qui revient le plus depuis plusieurs mois mais là aussi aucune annonce concrète.

Pas plus de confirmation du côté des pilotes même si certains noms reviennent régulièrement. Nissan a besoin de neuf pilotes pour Le Mans et très certainement pour Spa. Les noms qui sortent dans beaucoup de discussions au sein des paddocks sont ceux de Stéphane Sarrazin, Olivier Pla, Bruno Senna ou encore Nick Heidfeld. Le constructeur a bien précisé vouloir s’entourer de pilotes ayant l’expérience du LM P1. On croit savoir que Benoît Tréluyer, Simon Pagenaud, Sébastien Bourdais et Sébastien Buemi ont eux aussi été démarchés. Pour Simon Pagenaud et Sébastien Bourdais, ce serait là aussi que pour Le Mans si les deux frenchies devaient être confirmés. Il y a fort à parier que Jann Mardenborough soit de la partie au Mans, son programme monoplace ne lui permettant pas de disputer la saison complète. De là à voir d’autres pensionnaires de la Nissan GT Academy, rien ne permet de le dire à ce jour. Lucas Ordonez, Wolfgang Reip ou Mark Shulzhitskiy pourraient faire de sérieux candidats. Du côté des pilotes évoluant au Japon, on peut s’attendre à voir Tsugio Matsuda, Ronnie Quintarelli ou Joao Paulo Lima de Oliveira. Il a suffi que Jean-Eric Vergne perde son baquet chez Toro Rosso pour que son nom circule mais JEV compte bien rebondir en Formule 1. Nissan souhaite signer ses pilotes le plus tôt possible si bien que Vergne en Endurance, c’est quasiment assuré, mais peu de chance que ce soit dès la saison prochaine.

A deux mois du premier roulage prévu, Nissan continue de faire passer son message #eatsleepRACErepeat mais dans le secret…