Issu du Club Porsche, Nicolas Beraud écume les pelotons du VdeV Endurance Series depuis pas mal de temps. Après des débuts en GT, le fondateur de Racing-Stage est ensuite passé par le CN sur une Norma du CD Sport avec en parallèle une participation à la Lamera Cup. Changement de cap à Estoril le week-end dernier lors de la finale VdeV où la CN a laissé place à la Ligier JS P3/Graff partagée avec Eric Trouillet et le jeune prometteur David Droux. La 3ème place finale donne forcément des envies de poursuivre au volant d’une LM P3…
Que retiens-tu de cette 1ère expérience en LM P3 ?
« Avant d’arriver à Estoril, je n’avais bouclé que quatre tours sur le circuit école de Magny-Cours. Je me suis de suite senti à l’aise dans l’auto et dès que l’opportunité s’est présentée de rouler en course, j’ai saisi l’occasion. La Ligier JS P3 est une bonne auto. Pour schématiser, c’est un mix GT/CN. On secoue les deux et on arrive à une LM P3. Le passage dans les courbes rapides est impressionnant. Il faut freiner moins fort qu’une CN mais aussi fort qu’une GT. »
Elle est à la portée de tout pilote ?
« Elle est facile à prendre en mains. En revanche, je ne pense pas que ce soit facile d’aller vite sans être passé par la case CN. »
Le partage de la piste avec les GT s’est bien passé ?
« Personnellement, je n’ai pas rencontré le moindre problème. On manque juste de vitesse en ligne droite mais on arrive à freiner plus tard. Dans les parties serrées, les deux se valent. Si je devais changer une chose, ce serait de bénéficier de quelques chevaux supplémentaires. »
L’envie est donc de poursuivre en 2016 ?
« J’ai déjà deux saisons de CN derrière moi et je ne suis pas contre rempiler dans la catégorie. Le pilotage d’une CN est un mix auto/moto. Les voitures sont vivantes et très plaisantes à piloter. Je regarde forcément du côté du LM P3 car j’ai très envie de poursuivre l’expérience. De plus, je ne ferme pas la porte au GT. Je me sens prêt à aller me battre dans un championnat européen, alors pourquoi pas l’European Le Mans Series en LM P3 ou la Blancpain Endurance Series en GT. »
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