Pour sa deuxième saison avec le Sébastien Loeb Racing, Mike Parisy est en lice pour le titre de Champion de France GT aux côtés de Henry Hassid. Le tandem arrive à Nogaro avec un handicap de 8 points sur la tête occupée par Armindo/Narac. Durant l’intersaison, la McLaren MP4-12C GT3 a laissé place à l’Audi R8 LMS ultra mais le Palois a gardé la même pointe de vitesse en passant d’une GT3 à l’autre. En complément, il était prévu de le voir sur la même auto en European Le Mans Series mais la BOP guère avantageuse à la GT3 germanique n’a pas permis d’aller au-delà du meeting inaugural de Silverstone. C’est donc du côté du ProSpeed Competition que Mike Parisy a rebondi avec une Porsche 911 GT3-R guère mieux lotie en termes de balance de performance. Avant un programme 2015 qui devrait passer par l’international avec les 24 Heures du Mans en ligne de mire, tous ses espoirs 2014 reposent donc sur le Championnat de France GT…

A deux meetings de la fin du championnat, tout reste ouvert pour le titre…

 « J’en suis à ma deuxième année de collaboration avec le Sébastien Loeb, ce qui fait que l’on se connaît parfaitement. Nous avons la même façon de travailler. La performance est au rendez-vous mais la concurrence également. Nous avons gagné la première manche au Mans avant de perdre de gros points à Lédenon dans la course 1. Depuis, nous sommes réguliers, ce qui nous permet d’être dans une bonne position au championnat. Le handicap-temps nivelle les performances des équipages. »

 L’objectif sera de virer en tête à l’entame du dernier meeting du Paul Ricard ?

 « Oui même s’il faudra gérer le handicap-temps du Paul Ricard. On arrive dans la dernière ligne droite et nous ne sommes pas les seuls à vouloir ce titre. IMSA Performance Matmut est dans le coup et même si le Saintéloc Racing a connu un week-end sans à Magny-Cours, le tandem Hallyday/Guilvert n’aura pas de pénalité à Nogaro dans la course 1. A titre personnel, j’ai toujours été très performant dans le Gers même si je n’y ai jamais eu beaucoup de chance malgré une première ligne l’an passé sur la McLaren en FIA GT Series. J’espère être sur le devant de la scène surtout que j’évolue à domicile. »

L’Audi est plaisante à piloter ?

 « J’ai fait mes preuves sur la McLaren face à une pointure de la trempe d’Alvaro Parente. Le team n’a pas souhaité poursuivre l’aventure avec McLaren en passant sur un modèle connu et reconnu. Personnellement, je suis très content de piloter cette Audi R8 LMS ultra. L’auto est saine avec un bon grip aéro. Je prends beaucoup de plaisir à son volant. »

 C’est un peu plus compliqué en ELMS…

 « La saison est compliquée. Le programme avec l’Audi s’est arrêté à l’issue du premier meeting de Silverstone suite à une BOP désastreuse. Rouler deux à trois secondes des meilleurs était juste impossible. ProSpeed Competition m’a contacté car le team cherchait un Gold. La collaboration se passe pour le mieux, mais là aussi la BOP ne nous permet pas de faire la course en tête. »

Tu étais présent à Baku lors des deux premiers rendez-vous. C’est aussi prévu cette année ?

 « Des discussions sont en cours mais rien n’est encore finalisé. J’ai l’expérience des tracés urbains grâce au GP de Pau. En 2013, j’étais l’un des plus rapides sur la McLaren à Baku. Je travaille le dossier pour être à nouveau présent cette année. »

 Déjà des infos sur ton programme 2015 ?

 « C’est encore un peu précipité. Ma priorité va au GT sur la scène européenne et mondiale. Pour le moment, je reste concentré sur mon programme national. Gilles (Vannelet), avec qui je roule en ELMS, souhaite prendre part aux 24 Heures du Mans. On travaille déjà ensemble et il y a une envie commune de collaboration. Le Mans lui tient à cœur et j’espère bien m’associer à ce projet. Le programme pourrait passer par l’ELMS et Le Mans. Ce qui est sûr, c’est que je souhaite aussi me tourner vers un programme international comme la Blancpain GT Series. »