Yannick Dalmas fait son retour sur l’Autodromo Hermanos Rodriguez ce week-end en tant que conseiller FIA des pilotes auprès des commissaires en FIA WEC. C’est sur le tracé mexicain que le natif du Beausset a disputé son premier GP de F1 en 1987 du temps de l’aventure Larrousse. Une fois l’aventure F1 derrière lui, Yannick Dalmas est revenu au Mexique pour le Championnat du Monde des Voitures de Sport avec la Peugeot 905 où il s’est imposé en compagnie de Keke Rosberg en 1991.

« Mexico était mon premier GP de F1, et le résultat de cette première course était important » se souvient Yannick Dalmas. « J’avais une certaine pression sur les épaules pour décrocher un bon résultat car il s’agissait de mes premiers pas en F1. Rouler en altitude avec un moteur atmosphérique faisait perdre de la puissance. La piste était nouvelle et j’avais tout à apprendre. J’ai le souvenir d’un tracé compliqué mais intéressant. J’ai apprécié y rouler. »

C’est donc avec une certaine émotion que Yannick Dalmas revient à Mexico : « Il y avait de la pression, mais elle était positive. Mexico représente beaucoup de souvenirs pour moi. Il y avait beaucoup de monde avec une circulation entre l’hôtel et le circuit incroyable. Le résultat en course n’était pas si mauvais et je dois dire qu’il a conditionné la suite de ma carrière en F1. » La Lola-Ford qu’il pilotait avait pris la 9^ème place, trois positions derrière celle de son équipier Philippe Alliot.

L’aventure Peugeot 905 s’était soldée par une victoire en terre mexicaine pour le tandem Dalmas/Rosberg : « Ce fut un week-end incroyable car nous nous avions eu beaucoup de pluie durant les essais. Cependant, la course s’était disputée en grande partie sur le sec. C’était ma première saison avec Peugeot Talbot Sport, Jean Todt et Keke Rosberg. Durant la saison 1991, nous n’avions pas été épargnés par les soucis techniques et nous ne terminions pas toujours toutes les courses. Mais à Mexico, tout s’était bien déroulé avec la victoire. Ce résultat a beaucoup compté pour l’année suivante. Le fait de l’emporter à Mexico était important car cette victoire nous a mis sur de bons rails pour 1992 avec Dereck Warwick. Le niveau était encore plus élevé. Nous avons gagné des courses, remporté Le Mans et le titre mondial. C’était des succès collectifs que l’on partage avec le team manager, les mécaniciens, les ingénieurs et les gens de la logistique. Que l’on gagne ou que l’on perde, ce n’est jamais en solitaire. Je suis ravi de revenir à Mexico avec le FIA WEC. » La victoire avec Peugeot remonte déjà à un quart de siècle…