En Belgique, on connaît Maxime Martin, Bertrand Baguette et Marc Goossens. Un autre Belge, certes moins connu, fait aussi partie des pilotes de pointe en GT. Présent cette année en Blancpain Endurance Series chez ProSpeed Competition sur une Porsche 911 GT3-R, Maxime Soulet a aussi eu l’occasion de briller en International GT Open au volant de l’Aston Martin V12 Vantage alignée par GPR AMR.
Si en GT Open, la saison s’est passée pour le mieux, la saison Blancpain a été plus compliquée : « On ne peut pas dire que la saison écoulée a répondu à nos attentes. La BOP a rendu les choses assez difficiles. Nous avons rarement été dans le coup pour jouer la gagne. En début de saison, nous avions une bride de 56 avec une auto 10 cm plus large. L’année passée, la Porsche avait droit à une bride de 65. La 911 GT3-R est sensible aux brides. »
Le bilan est donc mitigé : « Le niveau est plus relevé qu’en 2012. Il faut une bonne équipe mais aussi trois pilotes au niveau. Aucun compromis n’est possible. Ce qui était faisable au lancement du championnat ne l’est plus. Le team ProSpeed Competition a fait du très bon travail mais nous n’avons jamais pu rivaliser à armes égales avec la concurrence. »
Du côté de l’International GT Open, le meeting du Paul Ricard s’est traduit par une victoire en compagnie de Enzo Ide : « Nous avons disputé deux superbes courses à Spa et au Paul Ricard. A Monza, le handicap était trop important. Nous tenions à terminer la saison sur une bonne note avec un podium à Barcelone en compagnie d’Alvaro Barba. La course du dimanche a été plus compliquée. Il n’y a pas de miracle à attendre d’une course aussi courte marquée par deux neutralisations. Mon but était de prendre de l’avance, afin de profiter d’un avantage d’une quinzaine de secondes au moment d’effectuer le pit-stop. Ce qui n’a bien sûr pas fonctionné, car je n’ai pu effectuer qu’une dizaine de tours à allure course. Alvaro a pris le volant, est parvenu à revenir sur le groupe de tête, mais mieux qu’une place dans le top 10, c’était impossible. Nous savions que cette course dominicale ne serait pas facile, et les conditions n’ont rien arrangé. Mais bon, on a accompli une superbe saison avec Aston Martin, montant à cinq reprises sur le podium en huit manches. Ce qui me permet d’achever le championnat Pilotes au 4ème rang, à quelques points du titre. On a fait le maximum… »
Pour 2014, rien n’est encore fixé : « Il y a des projets en cours mais il est trop tôt pour en dire plus. Cela ne passera pas forcément que par du GT3. Tous les pilotes veulent voir plus haut. Il y a déjà deux Belges aux Etats-Unis, alors pourquoi pas un troisième (rires). Bien sûr, j’aimerais bien être au départ des 24 Heures du Mans où je ne suis jamais allé en spectateur. J’ai toujours dit que la première fois que j’irai au Mans, ce serait en tant que pilote. »
Maxime Soulet n’est certainement pas le plus connu de la planète Endurance mais son talent n’est plus à prouver. Il serait peut-être bon qu’un constructeur y pense…