WeatherTech SportsCar Championship

Mark Raffauf (IMSA) : “Les besoins entre LM P2 et DPi sont complètement différents”

img_2568
0 Flares Twitter 0 Facebook 0 0 Flares ×

L’IMSA a réaffirmé sa position sur la nouvelle plate-forme DPi qui doit débuter la saison prochaine en WeatherTech SportsCar Championship où les prototypes s’éloignent de la base établie par la FIA et l’ACO. Les réunions entre les différentes entités se poursuivent avec des DPi quin pourront avoir un moteur spécifique et une carrosserie différente.

« Dès le début, nous avons établi que les besoins des deux voitures étaient complètement différents » a indiqué Mark Raffauf, directeur des plates-formes compétition à l’IMSA, à Sportscar365. « L’une est privée, catégorie de second rang. Ici, c’est notre classe gagnante. Le processus est en cours depuis 2015. Selon nos partenaires et nous, nous avons dit dès le début qu’il faudrait progresser pour établir une présence dans la catégorie supérieure qui permet de gagner Daytona et Sebring. Nous avons établi des partenariats avec des constructeurs déjà en place. Nous travaillons avec eux sur de nombreux domaines. Ils ont les ressources nécessaires, ce qui nous met en confiance sur la création d’un produit qui soit à égalité avec les LM P2 sur le plan de la performance. Il faut cela pour avoir un bon mélange. »

Mark Raffauf a confirmé que les relations entre l’IMSA et l’ACO étaient au beau fixe malgré quelques divergences d’opinion sur les modifications apportées par l’IMSA. Les DPi devront utiliser plusieurs composants importants des constructeurs LM P2 retenus pour 2017 : châssis, suspension, boîte de vitesses, plancher, splitter, diffuseur, aileron de requin, aileron arrière. En revanche, Mark Raffauf  a confirmé que l’IMSA aura la liberté d’apporter des modifications sur l’apparence des autos.

La dernière réunion entre l’IMSA et l’ACO a eu lieu en janvier dernier à Daytona. « Les phares et les feux arrière ne sont pas suffisants » a déclaré Raffauf. « Ce n’est pas assez pour exciter le fan mais aussi la marque. L’objectif de nos voitures est que quand une voiture est en course, il faut savoir ce à quoi elle fait référence. Ce n’est pas compatible avec leur philosophie de cette voiture. C’est difficile de définir quelque chose. La seule réponse qui fonctionne vraiment est que nous avons le dernier mot et voir ce qui sera accepté ou pas. »

Les derniers détails sur la classe DPi devraient être connus d’ici l’été sachant que Raffauf a précisé l’importance de maintenir une base de voiture entre les deux plates-formes : « La voiture commune existe. Vous pouvez prendre l’une des leurs (ACO/FIA) et en faire une des nôtres, comme vous pouvez faire l’inverse, ce qui fait que l’on peut avoir quelque chose d’universel. Je ne sais pas dans ma vie où il y avait quelque chose de plus universel qu’une Porsche 962 ou une Ferrari 333 SP. Je pense que nous avons cela, que le côté marketing et l’exposition n’ont rien à voir, ce qui nécessite d’avoir une différence. Cependant, les points communs n’ont jamais été aussi forts au cours des 40 dernières années. »

On l’a déjà écrit, la philosophie entre Etats-Unis et Europe est différente. La nouvelle réglementation doit permettre de partir sur des bases identiques mais il semble que le côté américain veuille plus que ce que l’Europe accepte. En attendant les règlements, l’Europe mène quatre à zéro avec pole et victoire à Daytona et Sebring…

Publicité

0 Flares Twitter 0 Facebook 0 0 Flares ×

Publicité

Sur le même sujet