La première Nissan engagée aux 24 Heures du Mans le fut en 1986 avec une présence officielle ou non sans interruption de la marque jusqu’en 1999.

Puis avec un retour en tant que motoriste depuis  2011. Première participation avec deux voitures en 1986 pour le 3^ème constructeur mondial de l’époque. Le moteur V6 turbo est annoncé à 1 000 cv dans un châssis R 86V ! C’est pourtant un châssis R 85V, vainqueur aux 1000 km du Mont Fuji l’année précédente, qui avait fait de Nissan le premier  constructeur japonais à inscrire son nom au palmarès d’une épreuve de championnat du monde.

 Cette participation se solde par un abandon pour la R 86V et une 16^e place au général pour la R 85V.

En 1987, avec un nouveau châssis développé par March et un moteur V8, les deux voitures abandonnent.

1988 : deux voitures au départ des 24 Heures du Mans et une 14ème place.

1989 : nouvelles coques développées cette fois avec Lola. Le moteur V8 bi-turbo de 3,5 litres permettait une vitesse de pointe supérieure à 380 km/h. L’une des trois engagées se mêlera aux meilleurs avant d’abandonner au tiers de la course comme les deux autres.

En 1990, ce devait être l’année Nissan avec sept voitures au départ dont cinq officielles. On retiendra que, pour la première fois une voiture japonaise occupe la pole position (signée Mark Blundell en 3’27’’02 plus de 6 secondes de mieux que la deuxième qualifiée!) puis que, au 11^ème tour de course, pour la première fois là-aussi, un pilote japonais (Hoshino) sur une voiture japonaise occupe la tête de la course. Cette machine terminera finalement 5ème, meilleur classement jusqu’alors d’une auto et d’un équipage japonais.

 En 1994, deux Nissan 300 ZX officielles ayant déjà remportées Sebring et Daytona sont alignées. La meilleure des deux était encore 4ème à 4 heures de l’arrivée, terminant finalement 5^ème au général et 1^ère en IMSA GTS.

1995 : deux GT non officielles dont l’une terminera 10ème.

1996 : deux GT non officielles et une place de 15ème.

1997 : trois GT1, cette fois à coques carbone et V8 bi-turbo, candidates à la victoire, une seule à l’arrivée : 12ème.

1998 : quatre R391 au départ et une belle 3^ème place confortée par les 5ème et 6ème places.

1999 : deux voitures découvertes dont un châssis Courage et un nouveau moteur V8 atmosphérique de 5 litres qui la placera jusqu’au 4ème rang avant l’abandon.

En 2011, Nissan revient en tant que motoriste en catégorie LM P2, équipant trois voitures. Un coup de maître puisque la victoire revient à la Zytek Z11SN-Nissan pilotée par Ojjeh, Kimber-Smith et Lombard.

 2012, Nissan équipe treize équipes en LM P2 mais est aussi motoriste et partenaire technique de la Nissan-DeltaWing, première voiture engagée dans le cadre du 56^ème Stand, contrainte à l’abandon suite à un accrochage.

 Lors de la course 2013, des moteurs Nissan équipaient 17 des 22 engagés de la catégorie LM P2 avec une nouvelle victoire à la clef grâce à la Morgan LM P2 de Baguette, Plowman, Gonzalez. Les moteurs du constructeur monopolisèrent les autres premières places de la catégorie !

 Cette année, 15 des 19 voitures engagées en LM P2 sont encore propulsées par Nissan. Et le constructeur aligne aussi sa révolutionnaire ZEOD dans le cadre du 56^ème Stand.

 En 2015, Nissan alignera de plus deux nouvelles LM P1 baptisées Nissan GT-R LM NISMO.