L’avant-dernière manche du SUPER GT 2014, sur le Chang International Circuit de Buriram, en Thaïlande, a totalement rebattu les cartes et les différents titres se joueront lors de la dernière manche sur le circuit de Motegi, le 16 novembre prochain.
GT500 – Duel Lexus-Nissan
Une chose est certaine : le titre pilotes va changer de mains, puisque les champions 2013 Yuji Tachikawa et Kohei Hirate (Lexus RC F Zent Cerumo n°1), qui n’ont marqué aucun point en Thaïlande, sont désormais définitivement décrochés.
En tête, le team Tom’s finit la saison comme il l’avait commencé avec la victoire de la Lexus n°37 de Daisuke Ito et Andrea Caldarelli à Okayama, en ayant remporté les deux dernières manches à Suzuke et à Buriram avec le duo James Rossiter/Kazuki Nakajima. Ce retour en trombe de la Lexus n°36, après un début de saison en demi-teinte, permet à James Rossiter de pointer seul à la première place du classement pilotes avec 67 points -Nakajima était remplacé lors de la deuxième manche à Fuji et lors de la troisième à Autopolis par Ryo Hirakawa-.
Rossiter précède ses équipiers du team Tom’s Ito et Caldarelli de trois petits points seulement. Les pilotes de la Lexus n°37 font preuve d’une belle régularité puisqu’ils ont marqué des points lors de chaque manche.
Derrière les deux Lexus, l’opposition viendra à Motegi de deux Nissan GT-R. Leaders avant la course thaïlandaise, Ronnie Quintarelli, champion 2011 et 2012, et Tsugio Matsuda (Nissan Nismo n°23), vainqueurs à Autopolis, totalisent 61 points et sont donc tout à fait en course.
C’est également le cas de Hironobu Yasuda et João Paulo de Oliveira (Nissan Impul n°12) qui ont marqué 60 points et qui avaient gagné la deuxième manche à Fuji.
Mathématiquement Naoki Yamamoto (Honda NSX Concept-GT Weider Dome Racing n°18), avec 53 points, pourrait encore coiffer tout le monde sur le poteau, mais il lui faudrait un concours de circonstances exceptionnel. Yamamoto avait commencé la saison avec Jean-Karl Vernay et la termine avec Frédéric Makowiecki. Il est le seul avec Ito et Caldarelli à avoir scoré lors de chaque course et quoi qu’il arrive à Motegi sera cette année le meilleur représentant de Honda. Yamamoto est précédé au classement par Kazuki Nakajima, mais celui-ci étant l’équipier de Rossiter, il ne peut bien évidemment le devancer au classement. A noter que Mako-san ne pourra pas être dans le baquet de la #18 pour cause de meeting FIA WEC avec Porsche.
Le classement actuel est ici
GT500 – Bataille BMW-Mercedes
La catégorie va avoir également de nouveaux champions, puisque Yuhki Nakayama (Honda CR-Z Team Mugen n°0), titré l’année dernière avec Hideki Mutoh, ne peut plus prétendre au titre. La couronne 2014 ira nécessairement à des représentants de constructeurs européens –BMW et Mercedes-, les équipages des Subaru, Nissan ou Toyota étant hors du coup désormais.
La bataille à Motegi va donc se circonscrire à un duel entre machines allemandes, avec l’avantage du nombre pour les BMW Z4 GT3 avec deux voitures contre une seule Mercedes SLS GT3.
Leaders avant la Thaïlande, Nobuteru Taniguchi et Tatsuya Kataoka (BMW Goodsmile/Team Ukyo n°4) le sont toujours avant Motegi, avec 67 points. Kataoka, champion GT300 2009) et Taniguchi, champion GT300 2011, ont même creusé l’écart sur leurs seconds.
Katsuyuki Hiranaka et Bjorn Wirdheim (Mercedes SLS GT3 GAINER n°11), qui totalisent 58 points, sont en deuxième position, à neuf points donc des leaders.
Cependant, Jörg Müller et Seiji Ara (BMW Sports Trophy Team Studie n°7), deuxièmes en Thaïlande, sont revenus dans le match, à égalité avec Hiranaka et Wirdheim et comptent donc eux aussi 58 points.
Kazuki Hoshino et Lucas Ordoñez (Nissan GT-R GT3 NDDP n°3) sont quatrièmes après leur succès du week-end dernier, mais avec 45 points ils ne pourront refaire leur retard.
Parmi les prétendants, seuls Taniguchi et Kataoka ont remporté la victoire cette année. Ils avaient commencé la saison en force, remportant les deux premières courses de la saison à Okayama et Fuji. Ce sont les gros points de ces deux succès qui les placent en bonne position avant Motegi, mais comme en GT500, tout reste à faire.
Le classement est là