La réglementation 2014 du DTM a subi quelques modifications par rapport aux années précédentes.
Les pneumatiques
Hankook demeure l’équipementier exclusif de pneumatiques et fournira de nouveau des pneus « Option ». Ceux-ci ne pourront être utilisés qu’en course et leur usage est limité à 50% de la distance de la course. En cas de neutralisation, et uniquement dans ce cas, les pilotes auront six tours pour rentrer chausser des gommes neuves, même si ces six tours leur font dépasser la limite des 50%.
Arrêts obligatoires au stand
En 2014, un seul pitstop est obligatoire pendant la course, au lieu de deux précédemment. Cet arrêt obligatoire ne peut intervenir que dans le deuxième tiers de la course. Ce pitstop obligatoire ne peut intervenir pendant une période de neutralisation sous safety-car. Après la neutralisation, les pilotes disposent de six tours pour marquer leur pitstop obligatoire, et ce même s’ils dépassent ainsi la fenête de fermeture des stands pour cet arrêt obligatoire.
Qualifications
Elles auront désormais lieu en trois phases, Q1, Q2 et Q3. La Q4 qui mettait aux prises sur un tour lancé les quatre meilleurs chronos de la Q3 disparaît. Le nouveau format est le suivant :
Q1 : 13 minutes, avec les 23 pilotes en piste ; les cinq chronos les moins rapides sont éliminés. Interruption de sept minutes.
Q2 : 11 minutes, avec 18 pilotes en piste ; les dix pilotes les plus lents sont éliminés et classés dans l(ordre des chronos, comme les éliminés de la Q1. Interruption de huit minutes.
Q3 : 13 minutes, avec les huit pilotes rescapés de la Q1 et de la Q2 simultanément en piste.
DRS (Drag Reduction System)
Son usage n’est plus limité et les pilotes peuvent l’actionner du premier au dernier tour pour effectuer des dépassements.
Handicaps de poids
Le poids des voitures 2014 a été porté à 1120 kg contre 1110 en 2013. Ce poids pourra être augmenté ou diminué de 10 kg (avec un maximum de 5 kg par course) grâce à un système de lest (des blocs de wolframite de 2,5 kg) placé sous la voiture –presque à l’aplomb des pieds du pilote-.
Ces handicaps s’appliqueront de la façon suivante (en prenant des exemples fictifs) :
Rockenfeller (Audi) remporte la première manche à Hockenheim. Tous les pilotes des RS 5 DTM s’étant classés dans le Top 10 dont Rockenfeller reçoivent 5 kg de handicap et doivent donc embarquer deux blocs de wolframite. Les pilotes Audi ne s’étant pas classés dans le Top 10 reçoivent 2,5 kg de handicap et doivent donc embarquer un bloc de wolframite pour la manche suivante.
Le poids des voitures de la marque classée après Audi –prenons l’exemple d’une Mercedes-Benz qui se serait classée troisième à Hockenheim derrière deux Audi) reste inchangé.
Le poids des voitures de la marque classée en troisième position –BMW dans l’exemple que nous avons pris- est diminué de 2,5 kg pour les voitures s’étant classées dans le Top 10 et de 5 kg pour les autres.
Changements de moteur
En 2013, chaque team avait le droit à un changement de moteur pour la saison entière. En 2014, chaque constructeur aura droit à deux changements de moteur. Ainsi, Audi et BMW disposeront de dix moteurs (pour huit voitures chacun) et Mercedes-Benz disposera de neuf moteurs (pour sept voitures).
Chaque moteur devra être utilisé au minimum pendant quatre courses. Chacun des pilotes ne pourra utiliser plus de trois moteurs par saison.
Homologation
Après la troisième manche à Budapest, les voitures seront soumises à une nouvelle homologation.
Hans Werner Aufrecht, Président de ITR, Promoteur et Détenteur des Droits du DTM : « Nous nous sommes rencontrés avec les constructeurs pour réfléchir à ce que nous pourrions faire pour rendre les courses plus lisibles pour les spectateurs. Avec la nouvelle règlementation, nous avons atteint cet objectif car le déroulement des courses sera plus clair pour les spectateurs. Dans le même temps, des chances égales sont d’une importance capitale car chaque pilote sur les grilles de départ du DTM est supposé avoir une chance de se battre pour la victoire. »