Espoir du sport automobile français à l’âge de 18 ans, Léo Roussel a connu une belle saison 2014 au volant d’une des deux Tatuus PY012/Extrême Limite en VdeV Endurance Series. En parallèle, on l’a vu aux 24 Heures du Mans sur la Morgan LM P2 du Pegasus Racing. Arrivé sur le tard dans l’échiquier Pegasus, ses débuts ont été remarqués si bien que le jeune pilote est maintenant courtisé par plusieurs équipes. Avant d’attaquer 2015, Léo Roussel dresse le bilan avec nous sur son année 2014…
La saison en VdeV Endurance Series a été positive ?
« Il y a eu des hauts et des bas. Cependant, nous avons toujours répondu présent en qualifications même si le règlement ne joue pas trop en notre faveur. Je partage mon baquet avec Jean-Claude (Poirier) qui est un vrai gentleman. C’est quelqu’un que j’apprécie beaucoup et qui a fait énormément pour moi. Nous ne regrettons absolument pas ce choix. On a joué les premiers rôles et le renfort de Benjamin (Bailly) à Estoril a été positif avec une belle deuxième place lors de la finale. Mon bilan personnel est positif car j’estime avoir franchi une étape supplémentaire. Disputer les 24 Heures du Mans m’a apporté plus de maturité. J’ai appris à être patient. »
La Tatuus PY012 est une auto qui te convient bien ?
« Extrême Limite travaille en étroite collaboration avec Tatuus. Nous n’avons connu aucun abandon, ce qui montre la fiabilité de l’auto. La PY012 est taillée pour l’endurance. On a su être fiable tout en allant vite. »
La catégorie CN est une bonne école ?
« C’est l’antichambre des catégories LMP. Les CN n’ont pas de direction assistée, pas de traction control. On apprend la vraie technique de pilotage d’un prototype. Ce sont de vrais prototypes. En VdeV Endurance Series, on se bat à coups de millièmes. Nous sommes systématiquement entre cinq et huit à se battre pour la pole. Je n’ai aucun regret d’être passé en CN. Je me suis très vite rendu compte que la monoplace était un milieu très fermé. J’ai toujours préféré Le Mans à la Formule 1. Les 24 Heures du Mans restent la plus belle course au monde. Aucun mot ne peut qualifier Le Mans. C’est mon grand souvenir de l’année. »
Surtout que ta participation n’était pas prévue…
« J’étais prêt dans l’optique de le faire, mais pas spécialement cette année. Je ne m’y attendais pas. Bien entendu, je n’ai qu’une envie : y revenir. Rouler pour le Pegasus Racing a vraiment été positif. C’est une équipe de passionné qui a su me faire confiance, même après la sortie de piste aux essais. Je ne pouvais pas rêver mieux pour débuter au Mans. Pourquoi pas poursuivre avec eux l’an prochain… »
Quels sont les plans pour 2015 ?
« J’aspire à disputer une saison complète en European Le Mans Series ou Championnat du Monde d’Endurance de la FIA. En complément, une présence en VdeV Endurance Series est à l’étude avec Extrême Limite et la Tatuus. J’en saurai plus en début d’année. »