FIA World Endurance Championship

Le début d’une nouvelle ère pour Nissan avec la GT-R LM NISMO

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Attendue depuis longtemps, cette Nissan GT-R LM NISMO est maintenant bien réelle. Présentée en grandes pompes hier lors du Super Bowl après que Nissan ait signé un gros chèque, la LM P1 du constructeur japonais va maintenant se confronter à la concurrence en Championnat du Monde d’Endurance de la FIA. Fidèle à sa communication bien fournie, Nissan n’a donné aucun objectif sportif pour cette première année de compétition.

Avec la GT-R LM NISMO, on ne parle pas d’une GT3 mais bien d’une LM P1 bardée d’innovations technologiques. Depuis la DeltaWing, Nissan va à contre-courant de la concurrence avec un nouveau projet qui ne déroge pas à la règle : moteur à l’avant, petites roues à l’arrière, boîte à 5 vitesses, look différent, échappements spéciaux, répartition des masses différentes de la concurrence, etc… Tout pour se faire remarquer en juin prochain aux 24 Heures du Mans. Cependant, le plus dur reste à faire car mener la vie dure à Audi, Porsche et Toyota ne va pas être une partie de plaisir quand on connaît le budget des autres constructeurs qui en plus ont l’expérience de l’hybride. Nissan annonce une puissance de 1250 chevaux (550 par le moteur et 700 par le ERS). Michelin travaille en collaboration avec le constructeur japonais pour la partie pneumatique.

Capture d’écran 2015-02-02 à 17.24.52Que l’on aime ou que l’on n’aime pas cette GT-R LM NISMO, elle a le mérite de ne pas laisser indifférent. Le nouveau règlement LM P1 était fait pour l’innovation et Nissan créé l’innovation. La piste rendra son verdict et il ne faut peut-être pas attendre trop de l’auto pour cette première année. Certes, la présence de Marc Gené est un atout non négligeable, lui qui connaît déjà la technologie hybride de part son passé de pilote Audi. On connaîtra deux autres pilotes jeudi (sous réserve que Nissan aligne bien trois autos au Mans), dont à coup sûr Jann Mardenborough, pur produit GT Academy.

Au fil du temps, Nissan s’est tissé un réseau en sport automobile avec une vraie plate-forme : GT4, GT3, motoriste LM P2 et maintenant LM P1. Présent depuis le début des projets, Darren Cox ne peut qu’être fier du travail accompli depuis ces années, avec la mise en place de la GT Academy à travers le monde, ou comment passer de gamer à pilote, même si le plus dur n’est certainement pas encore accompli avec ce nouveau défi. Troisième des 24 Heures du Mans 1998 avec la R390 GT1 partagée par Masahiko Kageyama, Aguri Suzuki et Kazuyoshi Hoshino, Nissan a depuis remporté le World GT1 avec sa GT-R. S’imposer en FIA WEC et au Mans fait partie des ambitions. En 1998, 150 personnes étaient dépêchées au Mans pour superviser l’engagement des quatre R390 GT1. Sur l’effectif présent en 1998, Satoshi Motoyama et Michael Krumm pourraient bien être de la partie en juin prochain.

Nissan GT-R LM NISMOCertains diront que la GT-R LM NISMO est une Panoz revisitée, d’autres diront que ça ne marchera jamais. Jusqu’à présent, personne ne peut dire où va se situer l’auto face aux autres LM P1. Ce que l’on sait en revanche, c’est que Nissan a parfaitement géré sa communication comme c’est le cas depuis le début malgré une prestation bien terne de la ZEOD RC avec quelques tours couverts au Mans pour finalement s’en aller par la petite porte avec une communication un brin surfaite. Maintenant, Nissan joue dans la cour des grands.

Être le bad boy du paddock, ça a du bon et le camp Nissan va tout faire pour montrer que ses solutions technologiques sont les bonnes. Le temps est maintenant compté à 68 jours du coup d’envoi du championnat. Après le #welcomechallenges de Audi, il va falloir s’habituer au #HeroComeHome de Nissan…

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