Le Mans

L’abécédaire des 24 Heures 2014, part 2…

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Continuons notre abécédaire, avec pour débuter cette deuxième partie, Aston Martin

A comme Aston Martin

Comme AF Corse, Aston Martin Racing débarquait cette année avec un effectif important, avec deux Vantage en GTE Pro et deux autres en GTE Am. Le souvenir de la disparition tragique de Allan Simonsen était encore bien vivant au sein de l’équipe britannique qui venait cette année au Mans avec des ambitions affichées.

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Les choses étaient cependant bien mal engagées dès la première journée des essais. Fernando Rees avait quitté la piste dans le virage du Karting et la Vantage #99 était si endommagée qu’elle était forfait pour la course, le pilote brésilien ayant également été blessé à une cheville lors de l’accident. Fernando Rees, Darryl O’Young et Alex McDowall n’allaient donc pas participer à l’édition 2014 et AMR ne pouvait plus compter en GTE-Pro que sur la seule Vantage #97 de Stefan Mücke, Bruno Senna et Darren Turner. Toutefois AMR était dans le tiercé de tête des qualifications tant en GTE-Pro qu’en GTE-Am.

En course, les Vantage  ont tenu leur rang. Senna, Turner et Mücke ont mené une lutte de tous les instants contre les Corvette C7.R, les Ferrari 458 et les Porsche RSR. Le spectacle a été superbe, les trois premiers de la catégorie étant parfois groupés en deux ou trois secondes, et ce jusqu’au matin. La direction assistée de la Vantage cédait et Bruno Senna devait rentrer au stand où la voiture allait perdre toute chance d’un bon classement. Au moment de l’arrêt de la Vantage #97, elle avait été en tête de la catégorie pendant 118 tours, plus qu’aucun de ses concurrents, avant de céder définitivement le commandement à la Ferrari AF Corse #51. Darren Turner prouva une fois la Vantage repartie qu’elle aurait également fait un beau vainqueur en signant le meilleur tour en course en 3’53’’763.

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En GTE-Am, ce fut beaucoup moins frustrant puisque le trio danois Poulsen/Heinemeier Hansson/Thiim remporta la victoire, avec la Vantage #95, la Vantage #98 de Dalla Lana/Lamy/Nygaard, cinquième du classement de la catégorie réalisant le meilleur tour en course en 3’54’’480, temps réalisé par Christoffer Nygaard.  Les deux Vantage ont dominé la course et ont pris la tête de la course dès la fin de l’après-midi pour ne plus la quitter, donnant ainsi à Aston Martin sa toute première victoire au Mans en GTE Am..    

 B comme Bonanomi Marco

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Pilote de réserve de Audi Sport l’année dernière, l’italien a été promu cette année titulaire sur l’Audi R18 e-tron quattro. Bonanomi ne découvrait pas le circuit manceau puisqu’il avait participé en 2013 à la Journée Test sur une quatrième Audi. Il a été très performant tout au long de la semaine mancelle, faisant quasiment jeu égal à son coéquipier Oliver Jarvis sur l’Audi n°3 et devançant tous les autres pilotes des R18 e-tron quattro et donc ceux des équipages a priori plus huppés des Audi n°1 et 2. C’est lui qui était chargé de prendre le départ de la course et il s’est fort bien acquitté de sa tâche, pointant en troisième position au terme de la première heure de course. Malheureusement, sa course a pris fin prématurément après 1h30 de course sous les fortes averses, l’italien étant touché par une Ferrari et percutant les rails, l’Audi n°3 ne pouvant reprendre la piste. A revoir.

C comme Chatin Paul-Loup

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Le champion European Le Mans Series LMPC 2013 disputait cette année avec l’Alpine-Nissan A350b n°36 ses premières 24 Heures du Mans, après avoir tout comme Bonanomi roulé lors de la Journée Test en 2013. Après les essais qualificatifs, le jeune pilote chartrain s’est vu décerner le Prix Jean-Rondeau récompensant le meilleur espoir français débutant au Mans, inscrivant son nom au palmarès à côté de pilotes tels que Benoît Treluyer, Franck Montagny, Loïc Duval ou encore son coéquipier chez Signatech-Alpine Nelson Panciatici, lauréat en 2012. Chatin a été très performant, tant en qualifications qu’en course, avec des chronos pas très éloignés de ceux de Panciatici. Souhaitons-lui une aussi belle carrière que ses prédécesseurs du Prix Jean-Rondeau.

C comme Commissaires

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Coup de chapeau aux commissaires qui, comme chaque année, ont fait un travail remarquable, et ce d’autant plus que le travail n’a pas manqué. Les multiples accidents, tant durant les essais qu’en course, ont compliqué leur tâche et les réparations parfois lourdes ont été menées avec célérité et efficacité.

On ne le dira jamais suffisamment, sans ces travailleurs de  l’ombre, même si cette année leur costume de travail était assez flashy, il n’y aurait as de compétitions automobiles possibles. Un grand merci à eux tous….   

C comme Corvette Racing

Pour leur premières sortie au Mans, les Corvette C7.R n’ont pas déçu, même si elles ont dû baisser pavillon devant la Ferrari 458 AF Corse de Bruni/Fisichella/Vilander. Elles ont été en pointe tout au long de la course.

D’entrée Oliver Gavin (#74) et Jan Magnussen (#73) sont partis sur un rythme très élevé et ferraillaient avec la Ferrari #51). Les Porsche RSR et les Aston Martin Vantage étant également dans l’allure, la bagarre a été fantastique et a duré pendant la majeure partie de l’épreuve.

img_4294Au final,  Jan Magnussen, Antonio Garcia et Jordan Taylor (#73)prennent la deuxième place, à un tour seulement de la Ferrari victorieuse, tandis que Oliver Gavin, Tommy Milner et Richard Westbrook (#74) échouent au pied du podium, à la quatrième place. On aura vu les C7.R en tête du GTE Pro pendant un total de 55 tours, pour une première sortie vraiment réussie.

IMGP6179D comme Dempsey Patrick

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Mais cela aurait pu être auparavant B comme Barthez Fabien ou plus loin H comme Hallyday David…Le comédien, le chanteur et le champion du Monde de football en 1998 étaient bien présents au Mans pour leur passion du pilotage, mais nombre de spectateurs les suivaient au Mans en tant que célébrités et se sont pressés pour les voir de près…

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Sur la piste, les trois hommes ont rempli leur contrat. Ayant tous les trois une histoire en compétition bien différente –même si David Hallyday et Fabien Barthez ont été tous deux champions de France FFSA GT-, les trois pilotes ont été à l’arrivée. David Hallyday en était à sa cinquième participation, Patrick Dempsey à sa troisième et Fabien Barthez était le seul rookie du trio. Ils étaient tous trois en GTE Am. Pour la petite histoire, c’est Patrick Dempsey qui a été le mieux classé avec une cinquième place dans la catégorie (Porsche Dempsey Racing-Proton n°77) contre une neuvième pour Fabien Barthez (Ferrari 458 Italia SOFREV-ASP n°58) et une onzième pour David Hallyday (Porsche IMSA Performance Matmut n°76). Pour la petite histoire également, c’est David Hallyday qui a été le plus rapide en course, devant Fabien Barthez et Patrick Dempsey, celui-ci étant à l’arrivée pour la troisième fois en trois courses.  Ils mériteraient en tout cas tous les trois d’être considérés au Mans davantage en tant que pilotes que comme célébrités.

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D comme Duval Loïc

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Loïc, vainqueur de l’édition 2013, a fait passer une grande frayeur à tous ceux qui étaient présents sur le circuit mercredi. Le français a eu le triste privilège d’inaugurer la liste des  pilotes indisponibles pour la course pour raisons médicales. Fernando Rees connut le même sort et sa Vantage #99 était elle aussi était forfait. James Calado connut le même sort et fut durement touché avec la Ferrari AF Corse #71, devant être hospitalisé en raison d’une hémorragie cérébrale. Bret Curtis  imita à son corps défendant ses petits camarades avec la Porsche ProSpeed n°79 et perdit momentanément connaissance, ce qui entraîna son forfait. Si Loïc Duval fut remplacé au volant de son Audi par Marc Gené et James Calado par Pierre Kaffer, le forfait de la Vantage #99 n’entraîna donc pas le remplacement de Fernando Rees alors que Sébastien Crubilé, pressenti pour prendre la place de Bret Curtis, ne reçut pas l’aval de l’ACO.

Nous souhaitons un prompt et complet rétablissement à Loïc, Fernando, James et Bret.

Même si Loïc Duval n’était pas à bord de l’Audi n°1 pour la course, son nom avait été conservé sur la carrosserie du proto aux côtés de ceux de Di Gassi, Kristensen et de Gené, et cette Audi n°1 ayant été en position de vainqueur dimanche matin, le chartrain aurait pu avoir sa part du gâteau….

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