Après 15 ans d’absence, la Winfield Racing School effectuera son retour sur le circuit Paul Ricard en janvier 2016 avec le lancement d’un tout nouveau projet intitulé « Winter Selection ». Ce programme de détection revisite le concept pionnier et fondateur de Winfield, à savoir découvrir le prochain grand talent du sport automobile.

Fidèle à la tradition de l’école de pilotage originelle, la nouvelle initiative Winfield récompensera le lauréat de la Winter Selection en lui finançant une saison complète au sein de l’un des meilleurs championnats de Formule 4 FIA. Le programme vise en outre à former et soutenir les jeunes pilotes pour leur assurer une transition optimale entre le karting et la monoplace, au moment où débute leur ascension vers la Formule Un.

La compétition comportera neuf courses qui auront lieu sur trois versions différentes du Paul Ricard. Trois semaines d’apprentissage intenses qui offriront aux participants une expérience unique sur et en dehors de la piste. En plus des manches et des essais qualificatifs, le programme inclura également des ateliers aux programmes très riches : initiations à la technique, enseignement des divers règlements, explications sur les assurances, aide à la préparation physique et mentale, formation médias, sensibilisation à la Sécurité Routière ainsi que des cours sur le comportement à adopter en course.

Au final, la Winfield Winter Selection est bien plus qu’un simple championnat d’intersaison. Elle permet aux talents en herbe d’acquérir l’expérience de pilotage nécessaire pour bâtir une carrière dans le sport automobile.

La nouvelle Winfield Racing School espère ainsi connaître le même succès que la structure éponyme fondée en 1964 et qui a lancé des champions du calibre d’Alain Prost, Damon Hill, Didier Pironi, Jacques Laffite, et Jean Alesi. Les anciens pensionnaires de l’école de pilotage comptent ainsi quelques 90 victoires en Grand Prix ainsi que cinq titres mondiaux en Formule Un.

Fort d’une carrière qui s’étend sur 15 ans au plus haut niveau du sport automobile, le nouveau directeur général Frédéric Garcia a élaboré au cours des deux dernières années ce projet de faire renaître la célèbre institution.

« En tant que Français et amoureux de la course automobile, j’ai pour Winfield une affection et un lien émotionnel tout particuliers, affirme-t-il. Durant toute mon enfance, c’était une école de pilotage emblématique. Comme tant d’autres aspirants, je me suis inscrit pour participer à la Winfield Scholarship dès que j’ai passé mon permis de conduire. J’ai désormais envie de rendre quelque chose à ce programme qui a aidé tant de pilotes à embrasser de brillantes carrières.
 
Dans l’univers des sports mécaniques, le nom Winfield Racing School a une longue histoire et est synonyme de prestige. J’espère que la nouvelle structure rencontrera le même succès et perpétuera ainsi cet héritage glorieux. »

En plus de son école de pilotage, Winfield proposera également un programme corporate F1 qui permettra aux invités de marque et gentleman drivers de piloter une Formule Un moderne ayant couru au plus haut niveau entre 2011 et 2013.

Le programme de détection Winfield Winter Selection débute en janvier 2016 sur le circuit du Castellet, tandis que les événements corporate F1 seront accessibles à partir de l’automne 2015.

Pour plus d’informations sur la Winfield Racing School ainsi que le calendrier de la Winter Selection, merci de vous rendre sur le site : www.winfieldracingschool.com.

 EN SAVOIR PLUS SUR LA WINFIELD RACING SCHOOL :
 
L’histoire fascinante de la Winfield Racing School débute en 1962 lorsque Jean Bernigaud, le créateur du circuit de Magny-Cours, se rend compte qu’il manque un petit quelque chose au monde de la Formule Un : un champion français. Avec l’aide de Shell et du magazine de référence Sport Auto, Bernigaud fonde une école de pilotage qui accueille 300 élèves dès son ouverture en 1963. Henry Morrogh dirige l’établissement tandis que Bill Knight garantit le financement du projet.

En 1964, l’école change de nom et devient la Winfield Racing School. Knight prend les rênes et reçoit l’aide de son ami Renato « Tico » Martini l’année suivante. À l’époque, le vainqueur du programme se voit offrir une saison complète en Championnat de France de Formule 3.

Le boom se poursuit en 1966 tandis que Bill Knight prend sa retraite et passe le témoin à ses deux fils, Mike et Richard. Les frères Knight se rapprochent de Tico et un an plus tard, le trio conçoit et construit la MW1 (pour Martini Winfield) spécialement pour les besoins de l’école, alors en plein essor.

Peu de temps après, un projet similaire, basé au Paul Ricard et soutenu par Elf, fusionne avec la Winfield Racing School pour ouvrir ses portes au début des années 70. Ce partenariat s’accompagne d’un défi encore plus important mais également d’une récompense toujours plus attractive pour le lauréat annuel : une saison complète en Formule Renault.

Du milieu des années 60 aux années 90, les écoles de pilotage fleurissent en France mais la Winfield Racing School reste l’établissement le plus renommé. Elle affiche fièrement une longue histoire dans l’industrie du sport automobile et a servi de terrain d’entraînement pour de nombreuses stars de la F1 des décennies 70, 80, et 90. Plus de 30 000 élèves venus du monde entier ont franchi les portes de l’école ; 30 ont accédé à la catégorie reine ; et deux sont devenus champions du monde.

Si l’institution s’est illustrée en Formule Un, la plupart de ses anciens pensionnaires ont également brillé dans bien d’autres disciplines. La liste des champions passés par la Winfield Racing School inclut Alain Prost et Damon Hill, tous deux titrés en F1 ; Jacques Laffite, Didier Pironi, Patrick Tambay, Jean Alesi et Olivier Panis, tous vainqueurs en Grand Prix ; Christian Danner, sacré en F3000 ; Yvan Muller, quadruple champion du monde en WTCC ; Stéphane Ortelli, vainqueur des 24 Heures du Mans en 1998 ; et Ukyo Katayama, qui a remporté la classique mancelle dans la catégorie LMGTP en 1999.