Même si les Mazda SKYACTIV-D LMP2 ne figurent pas encore dans le groupe de tête des Prototypes, comme on a pu le voir lors des récents essais à Daytona, les progrès par rapport à 2014 sont indéniables et ont confirmés les propos que nous avait donnés récemment John Doonan, le Directeur de Mazda Motorsports North America .
En un an en effet, les Mazda ont gagné entre 7 et 10 secondes au tour, même si elle sont encore à deux ou trois secondes au tour des meilleures de la catégorie sur le Daytona Speedway.
« Chronologiquement parlant, noues en sommes exactement où nous avions prévu d’être. Nous avons dû transformer un moteur venant d’une voiture de série, directement depuis la chaîne d’assemblage, en un moteur diesel de course, et lui demander de faire trois mieux que ce pourquoi il avait été conçu. C’est un programme de développement, et ce que nous avons fait durant le Roar par rapport à l’année dernière, ce n’est pas un accident. »
Le moteur est effectivement plus puissant et plus fiable, avec un couple également meilleur.
Jonathan Bomarito, de retour chez Mazda, après avoir couru sur une Dodge Viper GTS-R en GTLM en 2014 : « Désormais, nous sommes dans notre catégorie. Nous sommes à quelques secondes des meilleurs. Nous allons essayer de réduire encore davantage cet écart. On ne se reposera pas avant que nous ne l’ayons totalement réduit. »
Jonathan Bomarito fera cette année équipe avec Tristan Nunez, 19 ans, sur la Mazda n°70, alors que Nunez pilotait en 2014 la Mazda n°07.
Jonathan Bomarito : “C’est vraiment drôle comment cela change. Je me souviens de l’époque où j’étais comme Tristan, un peu plus vieux, lais j’étais quand même celui qu’on appelait « le jeune gars », qui se faisait par Sylvain Tremblay, Nick Ham et David Haskell. Maintenant, je me sens un peu plus vieux, mais à côté de Tristan, je fais vraiment vieux ! Les rôles sont inversés. Cependant, il y a des choses qu’il peut m’apprendre. Lui, Joel Miller et Tom Long ont vraiment amené ce programme là où il en est maintenant. Les gars ont fait le gros du boulot. Nous sommes d’une taille similaire et nous avons des personnalités du même type, et nous sommes bien assortis. »
Tristan Nunez : « En termes de processus, ça a été dur. En Prototype Lites et en Skip Barber, tout ce qui compte, c’est de gagner, et c’est comme ça qu’on progresse dans la filière Mazda. Puis, on arrive dans un programme dans lequel il ne s’agit pas de victoires. Ce qui importe, c’est ce qui est le mieux pour le team,, et non pour vous-même. On doit apprendre comment optimiser le travail en équipe, et c’est à ça qu’on doit arriver. »