Fidèle parmi les fidèles du Championnat de France GT, Jean-Luc Beaubelique poursuit son engagement cette saison sur la scène nationale au volant d’une des Ferrari 458 Italia GT3 du Team AKKA-ASP en compagnie de Philippe Giauque et Morgan Moullin-Traffort. En parallèle, le même trio évolue en Blancpain Endurance Series dans la classe Pro-Am.
Ce week-end, le Limougeaud roule sur ses terres du Val de Vienne où l’objectif sera de garder le contact avec le tête du championnat. Avant le rendez-vous poitevin, l’équipage de la Ferrari #20 accuse un retard de 31 points sur les leaders. Autant dire que tout est encore possible à quatre meetings de la fin de saison.
Si le nouveau format de deux courses d’une heure et demie semble ravir la majorité des protagonistes, d’autres questions taraudent plusieurs pilotes, dont Jean-Luc Beaubelique : “Personnellement, je suis satisfait du nouveau format, mais pas de la situation actuelle. Il y a plusieurs pilotes qui sont mal classifiés, ce qui pourrait bien dégoûter les gentlemen qui sont l’essence même du championnat. Le format est intéressant car cela donne de très belles courses. La BOP a tout de même été quelque peu manipulée. Certes, les Ferrari dominent mais elles sont en surnombre face aux autres marques. Pour résumer, tout le travail fourni par ORECA est positif.”
Depuis le début de saison, seul le meeting de Spa a été complet. Lédenon a vu l’annulation d’une course suite aux intempéries et Le Mans a vu trois courses d’une heure. “Le schéma du Mans est un piège” poursuit le pilote AKKA-ASP. “Il y a eu trop de neutralisations et beaucoup de casse. Sans ces accrochages, la physionomie du championnat serait différente. En performance pure, nous sommes bien là mais notre place actuelle ne reflète pas forcément le potentiel.”
C’est un Jean-Luc Beaubelique pensif qui va attaquer son meeting à domicile : “La question que je me pose est quelle est la place de ma catégorie de pilote ? On a laissé entrer de faux Silver qui faussent la donne. Les vrais gentlemen ont de moins en moins leur place. Malgré tout, notre équipage fait encore partie des candidats au titre. Il ne faudra pas perdre le moindre point au Val de Vienne.”
Vainqueur des 24 Heures de Spa (Pro-Am) 2011 puis champion Blancpain Endurance Series en 2013 (Gentlemen Trophy), Jean-Luc Beaubelique fait son retour dans le championnat cette saison après une année d’absence : “On assiste à de beaux meetings. Au Paul Ricard, on avait l’impression d’être dans un Championnat du Monde. Sur le plan des résultats, c’est un peu compliqué jusqu’à présent. A Monza, nous avons cassé le moteur, à Silverstone, la BOP nous était défavorable et en partant de loin, c’est compliqué de remonter aux avant-postes. Nous avons effectué un changement au Paul Ricard pour rouler dans la classe Am-Cup. Nous avons connu un accrochage alors que nous étions en tête. On a notre place en Am-Cup mais ce n’était pas la philosophie de départ.”
En parallèle, Jean-Luc Beaubelique a pris part à la deuxième manche du nouveau championnat GT Sports Club, également géré par SRO : “Je suis surpris par le nombre de concurrents dès le deuxième évènement de cette nouvelle série. Là, les vrais gentlemen ont leur place. De plus, le concept est intéressant car il n’y a pas de changement de pilote. L’Iron Cup réservé aux plus de 60 ans permet aux gentlemen de s’exprimer.”