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Gros plan sur la future catégorie LM P2 “2017″

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Alors que l’on s’apprête à vivre une belle saison LM P2 au sein des différents championnats, les choses vont évoluer dès 2017 avec la mise en place d’une nouvelle réglementation qui est en passe d’être finalisée par la FIA et l’ACO. Le marché américain prend une route différente avec le DPi. Vous êtes encore nombreux à vous poser des questions sur l’avenir du LM P2. Quel visage aura la catégorie en 2017 ? Qu’est ce qui est autorisé ? Qu’est ce qui est interdit ? Nous n’avons pas encore toutes les réponses vu que le règlement définitif n’est pas encore connu. On peut toutefois vous en donner les contours.

A compter de 2017, quatre constructeurs seront autorisés à construire des châssis : Dallara, Onroak Automotive, ORECA, Riley-Multimatic. Le législateur est parti d’un constat simple avec un marché LM P2 qui n’est guère extensible et des constructeurs qui gagnent peu avec une auto ouverte plafonnée à 388 500 euros et fermée à 463 500 euros (on parle de 480 000 euros en 2017). Seule la vente de pièces détachées permet de rentrer dans ses frais. Il a donc été décidé de lancer un appel d’offres où chaque constructeur a rempli une fiche descriptive.

Le choix a été fait de figer les autos sur une durée de quatre ans avec un moteur unique d’origine Gibson V8 4.3 litres avec une partie électronique signée Cosworth. Pas moins de 21 motoristes ont été consultés avant de conclure par un moteur unique. Afin de limiter les coûts, le moteur sera en location pour 80 350 euros ou 1300 euros/heure. La révision reste plafonnée à 37 500 euros.

Réduire les coûts ! Tel est le leitmotiv du législateur. Pour une saison en FIA WEC, il faut débourser près de 3,5 millions d’euros pour une voiture. L’objectif est de revenir à environ 2,5 millions dès la saison prochaine, soit un budget équivalent à la saison 2012. Malgré cette baisse, les performances seront revues à la hausse avec des autos capables de rouler 3 à 4s plus vite au Mans.

Les quatre constructeurs retenus planchent actuellement sur une toute nouvelle auto ayant de nouvelles dimensions, des panneaux en Zylon et un système de rétention des roues. Seul ORECA va adapter sa 05 aux nouvelles règles même si l’auto changera de nom compte tenu d’une nouvelle homologation. Onroak Automotive planche sur la Ligier JS P217 et on attend des nouvelles de Dallara et Riley-Multimatic.

Les teams n’auront pas l’obligation de changer de châssis dès 2017. Une période de transition va être mise en place avec la mise en place d’un second marché pour les BR01, Gibson 015S, Morgan LM P2, Ligier JS P2, ORECA 03R. Si la réglementation ne change pas, les LM P2 actuelles et les nouvelles seront acceptées en 2017 au Mans, en ELMS et FIA WEC. Le FIA WEC passera aux nouvelles LM P2 en 2018, contrairement à l’ELMS qui acceptera les anciennes encore un an. L’Asian Le Mans Series ne verra les nouvelles autos qu’à partir de la saison 2019/2020.

C’est encore un peu flou de l’autre côté de l’Atlantique où l’IMSA commence à prendre ses aises avec la réglementation européenne. Il sera possible de changer la carrosserie pour avoir un prototype qui s’identifie à une marque. Le moteur pourra lui aussi être remplacé. Si une équipe américaine roulant dans la classe DPi souhaite prendre part aux 24 Heures du Mans, elle devra remettre la carrosserie d’origine en laissant le moteur (mise en place d’une BOP). Concernant le “rebadgage” d’un châssis, aucune décision n’a été prise.

Le règlement définitif doit être publié sous peu pour une entrée en vigueur dans moins d’un an…

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