Pilier du Saintéloc Racing, Grégory Guilvert espère bien renouer avec le haut de tableau ce week-end au Paul Ricard pour une course longue de six heures. Pour ce rendez-vous varois, le Parisien dispose toujours d’une Audi R8 LMS ultra qu’il partage avec Edoardo Mortara et Adrien Tambay, soit deux pilotes Audi en DTM. Au fil des saisons, le team dirigé par Sébastien Chétail s’est forgé une belle réputation en Audi, si bien que le service compétition client apporte son soutien à l’écurie stéphanoise. Lors des Total 24 Heures de Spa, on devrait retrouver Greg Guilvert en compagnie de Marc Basseng et Edward Sandström. On aura donc un trio qui connaît parfaitement l’Audi R8 LMS ultra.

 « Je suis très content d’être ici au Paul Ricard avec le Saintéloc Racing » nous indique Greg Guilvert. « Le soutien de Audi customer racing nous permet de poursuivre l’aventure en Blancpain Endurance Series. Malheureusement, nous n’avons pas eu de réussite lors des deux premiers rendez-vous. Avoir la confiance du service compétition client d’Audi est un vrai atout et une belle marque de confiance. Audi customer racing donne un coup de main aux équipes fidèles qui s’investissent même si un client reste un client. »

 Après deux résultats compliqués à Monza puis Silverstone, le Paul Ricard doit permettre à Greg et au Saintéloc Racing de rebondir : « Le moral n’était pas bon à l’issue des deux premiers meetings et nous savons que le Paul Ricard n’est pas un tracé propice à l’Audi. La course risque d’être compliquée face aux nouveaux modèles, mais nous allons tout donner. Saintéloc Racing se donne les moyens de réussir et je dois remercier tout le monde pour cela. »

 La relation de confiance entre les deux est totale : « J’entame ma 5^ème année de collaboration avec l’équipe qui est montée en puissance petit à petit. Nous gardons une certaine constance même si c’est assez compliqué de stabiliser les équipages. Les mécaniciens font un travail formidable et ils sont parmi les plus rapides lors des ravitaillements. Le staff est bon, les pilotes sont au rendez-vous. Il ne manque plus qu’un brin de réussite. L’arrivée de Fred Thalamy a fait un bien fou car il manquait un pilier. Il faut un meneur et quelqu’un d’armé qui connaît tous les rouages du règlement. On a muri dans ce sens. L’équipe a soif de victoire. Nous n’avons pas les moyens des équipes de pointe mais chaque personne fait ce qu’il faut pour aller les défier sur la piste. »