Lucas Ordoñez avait obtenu la pole position – la toute première pour l’espagnol pour sa seconde course en SUPER GT- au volant de la Nissan Nismo GT-R GT3 n°3 du Team NDDP, mais c’est une BMW Z4 GT3, la n°4 du Goodsmile Racing pilotée par Katsuya Kataoka et Nobuteru Taniguchi qui a remporté la victoire à l’issue d’une course très disputée.
C’est Kazuki Hoshino qui prenait le départ sur la Nissan n°3 et le japonais conservait la première place alors que Yuki Iwasaki (Nissan GT-R apr n°30) débordait la Subaru BRZ R&D Sport n°61 de Kota Sasaki pour la deuxième place.
Au cinquième tour, premier incident : la Lamborghini JLOC n°88 de Takayuki Aoki tapait l’arrière de la voiture qui la précédait et partait dans les rails, endommageant sérieusement l’avant de la Gallardo. Le Safety Car entrait en action, alors que Aoki était indemne.
Peu après le restart, changement de leader : la Toyota Prius apr n°31 de Koki Saga, partie en quatrième ligne, était remontée progressivement vers les premières places et elle dépassait la Nissan de Hoshino au 16ème tour pour prendre la tête de l’épreuve.
Une deuxième intervention du Safety Car pour permettre d’éteindre le début d’incendie de la Nissan GT500 n°46 de Satoshi Motoyama resserra encore les positions. Cette deuxième neutralisation donna des idées à plusieurs pilotes qui passèrent par les stands pour un premier ravitaillement : Hoshino (Nissan n°3), Jörg Müller (BMW Studie n°7), Bjorn Wirdheim (Mercedes SLS GT3 GAINER n°11) ou encore Katsuya Kataoka (BMW GSR n°4).
Ces premiers arrêts modifiaient le classement et au restart, 21ème tour, la Toyota Prius n°31 de Saga était certes toujours première, mais la deuxième placé était désormais pour la McLaren MP4-12C n°2 de Hiroki Katoh, qui était suivie par la Nissan n°30 de Iwasaki et la Lamborghini JLOC n°86 de Shinja Hosokawa, mais toutes ces voitures ne s’étaient pas encore arrêtées.
En raison de la température élevée de la piste (plus de30°C), les pneus des voitures de tête commençaient à se dégrader et le rythme s’en ressentait. Katoh et la McLaren prenaient le commandement, la Prius étant en difficulté. Katoh accélérait l’allure et portait son avance à six secondes avant de passer le relais à son coéquipier Kazuho Takahashi.
Celui-ci entrait cependant en contact avec la Toyota Prius n°31 de Morio Nitta. Les deux voitures pouvaient repartir mais elles avaient perdu beaucoup de temps.
Lucas Ordoñez était alors leader avec la Nissan n°3, avec quatre secondes d’avance sur la Mercedes n°11 de Bjorn Wirdheim, le suédois étant suivi par la BMW n°4 de Nobuteru Taniguchi et la’ Honda CR-Z Mugen n°0 de Tomoko Nojiri.
Après la deuxième vague d’arrêts, Hoshino qui avait relayé Ordoñez dut cependant baisser de rythme pour préserver le carburant. La première place alla tout d’abord à la Honda CR-Z n°0 de Yuhki Nakayama, avec cinq secondes d’avance sur son plus proche poursuivant. La faible consommation de carburant de la Honda hybride semblant être un avantage, Nakayama, champion en titre, semblait bien parti pour remporter la victoire.
Derrière lui, Kataoka (BMW n°4) et Wirdheim (Mercedes n°11) étaient en pleine bagarre pour la deuxième place, ce qui arrangeait encore plus Nakayama.
La Honda CR-Z ne tarda cependant pas à donner quelques signes de faiblesse. L’avance de Nakayama se réduisait peu à peu. A dix tours de l’arrivée, il n’avait plus que trois secondes de marge, les pneus de la Honda se dégradant de plus en plus. A six tours du drapeau à damiers, Nakayama partait en tête-à-queue et Kataoka et Wirdheim le dépassaient.
Kataoka menait la course, mais la BMW était un peu plus rapide en ligne droite et Wirdheim se mit à attaquer Kataoka à chaque freinage au bout de la ligne droite d’arrivée, mais le japonais, très expérimenté, ne s’en laissa pas conter et conserva la première place, gardant une seconde d’avance sur la Mercedes à l’arrivée, la Nissan n°3 de Ordoñez/Hoshino terminant troisième à cinq secondes.
Le résultat de la course est ici