La FIA a réuni tous ses champions 2016 il y a quelques semaines à Vienne pour son Gala annuel. Le Championnat du Monde d’Endurance de la FIA était logiquement représenté au même titre que la Formule 1, le WRC ou encore le WTCC.
A l’aube de la 6e saison FIA WEC, la FIA a enfin décidé de décerner un vrai titre mondial en GTE, ce qui selon Gérard Neveu, directeur général du FIA WEC, doit accélérer l’arrivée de nouveaux constructeurs. BMW a déjà annoncé son arrivée en 2018 et d’autres devraient suivre en fonction de l’évolution de la convergence GT.
Ce titre mondial GTE est une bonne chose et on espère que ce n’est que le début. Les autres catégories méritent elles aussi une couronne mondiale à part entière et pas un simple Trophée Endurance FIA.
La ville de Bourges a tenu à célébrer le titre de Signatech-Alpine avec le message ‘Signature Champion du Monde.’ On passera sur le fait que l’Alpine en image n’est pas celle qui a décroché le titre, ce dont se moquent les habitants de la préfecture du Cher, mais imaginez le message ‘Signature vainqueur du Trophée Endurance FIA’. D’une c’est incompréhensible pour un novice et de deux il faudrait passer plusieurs fois devant le panneau pour en comprendre la signification.
Ne pas pouvoir écrire officiellement que Nicolas Lapierre, Gustavo Menezes et Stéphane Richelmi sont champions du monde est tout de même dommage. On a cinq classes en FIA WEC, mais seules deux ont droit à un titre. La discipline est déjà suffisamment compliquée comme cela à expliquer aux novices. Tu es champion du monde ? Non je roule dans un championnat du monde mais je n’ai droit qu’à un Trophée Endurance FIA.
Ceci étant dit, un titre de Champion du Monde se paie au prix fort. De 130 00 euros en 2016, chaque constructeur doit maintenant débourser 310 000 euros (360 000 en LM P1). Finalement, ce n’est pas si mal que ça un Trophée…