Comme bon nombre des pilotes engagés en Formula E, Felix Rosenqvist s’est illustré en Endurance depuis le début de l’année. Deuxième des 24 Heures de Spa sur une Mercedes-AMG GT3 du AMG-Team AKKA-ASP de Jérôme Policand, auteur de bons résultats en Blancpain Endurance Cup, il débarque aujourd’hui avec enthousiasme au volant d’une monoplace électrique en Formula E.

Dans les stands du ePrix de Hong-Kong, le jeune suédois a toujours le sourire. Engagé aux côtés de Nick Heidfled par le team Mahindra Racing, le blondinet s’apprête à prendre le départ de sa première course en voiture électrique. Et il ne cache pas sa satisfaction : « La Formula E est l’un des championnats qui représente le mieux le futur de l’automobile, avec des pilotes très professionnels. La discipline en elle-même est très intéressante, avec des villes incroyables au calendrier. Mais la Formule e reste avant tout un championnat de pilotes, avec des pistes très différentes et des conditions météo très changeantes. C’est vraiment très intéressant. »

Né le 7 novembre 1991  à Värnamo en Suède, Rosenqvist est connu pour être le seul pilote à avoir remporté les trois épreuves de Formule 3 majeures, le Grand Prix de Pau, les Masters de Zandvoort et le GP de Macau. Il possède donc une bonne expérience en monoplace, mais c’est surtout en Blancpain GT Series qu’il s’est illustré depuis le début de l’année 2016, avec des bonnes prestations dans le championnat (victoire à Barcelone, 4^ème place à Budapest), mais aussi une deuxième place aux 24 Heures de Spa. Il a également participé à quelques courses de DTM, en remplacement d’Esteban Ocon, parti en Formule 1, sans oublier un roulage en IndyCar. 2016 est l’année Rosenqvist.

Arrivé en Formula E pour les essais de Donington (GB), en août dernier, Rosenqvist n’a pas eu beaucoup de temps pour faire connaissance avec sa nouvelle voiture de course, mais s’est vite habitué et a même réalisé des chronos honorables tout au long des essais. « Lorsque j’ai commencé à rouler, le fait de ne pas entendre de bruit hormis celui de la boîte de vitesses et des pneus m’a interpellé, précise le suédois. “Mais une fois ce sentiment particulier intégré, je ne pensais plus qu’à réaliser le meilleur tour possible. Par ailleurs, je dois dire que les pneus qui ont été spécialement développés pour cette voiture (des Michelin Pilot Sport EV2, Ndlr) ont constitué une autre bonne surprise. A Donington, nous avons fait des tests dans toutes les conditions et si bien entendu ils offrent un peu moins de grip sur sol humide c’est vraiment chouette d’avoir réussi à développer un pneu qui est capable de rouler à la fois sur le sec et le mouillé. »

Si le suédois se donne à fond en Formula E, il continue de lorgner sur la discipline qui lui a tant apporté cette année. « J’espère également continuer en Endurance. A Spa, c’était la première fois que je participais à une course d’endurance de 24 heures, et cela a été pour moi une bonne expérience. La prochaine étape est maintenant de participer aux 24 Heures du Mans qui, évidemment, sont sur ma liste ! »

En attendant, Felix Rosenqvist a démontré qu’il avait également sa place en Formula E. A Hong-Kong, pour son premier ePrix, il s’est qualifié à la sixième place sur la ligne de départ, et s’il a dû abandonner sur sortie de piste, il a néanmoins démontré qu’il était dans le coup.