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Didier Calmels : “C’est toute la pyramide du sport auto français qui est en jeu”

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Acteur du sport automobile depuis bien longtemps, Didier Calmels est ce que l’on peut appeler un Passionné avec un P majuscule. Comme beaucoup, la situation actuelle sur les circuits français ne le laisse pas indifférent, notamment le peu d’autos au départ de la course phare des Coupes de Pâques de Nogaro. Il y a tout juste 40 ans, Didier Calmels pilotait une Triumph Dolomite Sprint dans le Gers face à des BMW 3.0 CSI, Opel Commodore GS/E, Ford Capri 3.0S, Ford Escort RS 2000 ou Alfa Romeo 2000 GTV. La liste des pilotes présents cette même année faisait dans le lourd : Guy Fréquelin, Jean-Pierre Beltoise, Claude Ballot-Léna, Jean-Louis Lafosse, Henri Greder, René Metge ou encore Roger Dorchy.

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Alors vous imaginez bien que quand on commence à parler de “Supertourisme” avec des MitJet pour représenter le haut du tableau sur les circuits français, cela fait réagir…

Si on laisse passer cela, c’est démentiel” nous a confié Didier Calmels. “Ce serait la paupérisation du sport automobile et cela n’a aucun sens. C’est toute la pyramide du sport auto français qui est en jeu. Tout le monde est concerné par ce qui s’est passé à Nogaro. Tout le monde est passé par là : constructeurs, équipes, pilotes. Si les choses continuent dans ce sens, les passionnés que nous sommes pourront tous chanter ‘Ne m’appelez plus jamais France’.

“Quand on regarde le nombre d’engagés dans d’autres championnats, c’est invraisemblable. En seulement deux jours, on annonce 35 autos en FIA WEC, 45 en ELMS, 40 en Blancpain Sprint Cup, 25 en GT Sports Club. Pierre Fillon, Gérard Neveu et Stéphane Ratel connaissent un gros succès. Les voies sont différentes mais le résultat est là. On a Jacques Nicolet et Hugues de Chaunac qui sont en pointe chez les constructeurs. Pour le spectateur, mélanger GT et LM P3 à intérêt. Certes, on sait que l’économie française n’est pas très florissante. Si je n’avais pas eu Nogaro, jamais je n’aurais rencontré toutes ces personnes pour arriver jusqu’en F1. Nogaro est notre héritage à tous et tout risque d’être dilapidé. On est là pour servir le sport auto et pas pour s’en servir. Si on s’en sert, c’est pour le bien et faire quelque chose de constructif.”

PS : La photo d’illustration trouvée sur Internet date de 1974. Si son auteur se reconnaît, qu’il n’hésite pas à nous contacter pour le copyright.

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