Alors que Coyote connaît un bon début de saison en Tudor United SportsCar Championship en trustant les trois premières places du championnat, le futur du constructeur américain n’est pas encore très clair compte tenu de l’arrivée de la nouvelle réglementation LM P2 à l’horizon 2017. (In English)
S’adressant à Sportscar365 dans le paddock de Long Beach, Gary Nelson, CEO de Coyote, a déclaré être dans une période de réflexion afin de savoir si Coyote fera une demande pour devenir l’un des constructeurs de châssis, les deux facteurs déterminants restant le coût et le soutien d’un constructeur.
« C’est un peu triste de voir le sport se diriger dans une direction différente » a indiqué Gary Nelson à Sportscar365. « Nous sommes compétitifs sur le prix et performants sur la piste avec le châssis Coyote DP. Nos clients savent que les prix sont bas et que les autos sont compétitives. Mais d’un autre côté, nous comprenons qu’il faut progresser et la série ira de l’avant avec des voitures qui seront identifiables aux constructeurs. Si tel devait être le cas et qu’un constructeur souhaiterait établir un partenariat avec Coyote, nous aimerions produire une P2 comme nous avons eu la chance de le faire avec une DP. »
Gary Nelson a confirmé être en pourparlers avec Chevrolet même si aucune décision n’a été prise sur la meilleure façon d’aller de l’avant. La grande préoccupation reste le retour sur investissement avec la nécessité de repartir de zéro : « Nous aimerions être l’un des constructeurs nord-américains, mais nous devons également étudier si cela sera profitable. Pour avoir un business modèle qui tient la route, il faut regarder combien de voitures nous pourrions vendre et combien vont coûter l’outillage et les moules pour les pièces en carbone. On m’a rapporté qu’il en faudrait plusieurs centaines. Si c’est le cas, c’est un investissement important. »
Gary Nelson a précisé que la décision ne sera pas prise avant juin, soit après que l’ACO, l’IMSA et la FIA aient dévoilé les détails de la réglementation 2017 : « Nous aimerions beaucoup être en course en Amérique du Nord. Nous devons juste nous assurer qu’il y a une logique. »