La deuxième édition de la Coupe du Monde FIA GT se tiendra dans les rues de Macau du 17 au 20 novembre. Si pour le moment aucun Championnat du Monde GT n’est sur pied, la FIA regarde d’un bon oeil une telle série. La Coupe du Monde FIA GT est une première étape, comme l’a confié Christian Schact, président de la Commission FIA GT : “Macau est un circuit incontournable qui n’est certes pas idéal pour les GT, mais c’est une belle opportunité. Macau fait partie des endroits où il faut être. Vous devez aller à Macau. Bien sûr, organiser un Championnat du Monde GT serait bien mais il faut un processus générique. On ne peut pas faire les choses d’une façon artificielle.”
Le dernier Championnat du Monde GT remonte au début des années 2010 avec le World GT1 organisé par Stéphane Ratel et SRO. Les GT1 ont explosé en vol pour laisser place aux GT3, toujours sous la coupe d’un World GT1 qui n’a pas duré.
“Il existe 1200 GT3 sous la tutelle de la FIA” poursuit Christian Schact. “C’est le plus grand nombre de voitures d’une même catégorie. Quand j’ai pris la Commission, nous avions 4 marques homologuées. Elles sont maintenant 14.”
Voir un Championnat du Monde GT semble compliqué à l’heure actuelle pour une bonne raison : qui paie ? Le propre du GT3 est de faire la part belle à la compétition-client et trouver un plateau suffisant pour aller aux quatre coins du monde ne serait pas simple. De plus, on voit mal les constructeurs investir beaucoup d’argent en plus du GTE. Il est vrai qu’avec autant de marques présentes, un Championnat du Monde GT aurait à coup sûr de la gueule.
A l’heure où la convergence GT semble revenir sur le devant de la scène et que le DTM traverse une mauvaise passe, la rumeur de voir un championnat réservée à des GT ‘bodybuildées’ a refait surface il y a quelques mois. Affaire à suivre…