Fort de six participations aux 24 Heures du Mans dont un podium en LM P2 (2005), Claude-Yves Gosselin n’hésite pas à remettre le casque dès qu’il le peut. Après la Blancpain Endurance Cup sur des programmes partiels, c’est maintenant du côté de la Blancpain GT Sports Club qu’on le retrouve au volant d’une Audi R8 LMS ultra couvée par le Saintéloc Racing.

C’est l’esprit libéré que l’ancien chef de file du Paul Belmondo Racing roule sur les meetings organisés par Stéphane Ratel : “Le championnat est juste parfait et très bien pensé. Le format est bon et tout le monde y trouve son compte. Attention à ne pas s’y méprendre car jouer les premiers rôles est compliqué. Il faut être affûté car les pilotes présents sont des gentlemen ++. On roule sur de vraies courses.”

Claude-Yves Gosselin s’est classé 11ème et 12ème des deux manches après avoir tout donné : “Il ne faut surtout pas se relâcher et aligner les partiels pour espérer décrocher un bon résultat. Ici, tout se passe entre le volant et le siège. On se remet vite en question.”

“La pression n’est pas la même qu’en Blancpain Endurance Cup” poursuit le pilote du Saintéloc Racing. “C’est positif d’avoir une classe réservée aux Am mais il y a tellement d’équipes professionnelles que l’on a toujours peur de gêner. Ici, le Bronze est dans son élément et la pression n’est pas du tout la même. Stéphane Ratel est victime du succès de son championnat. Peut-être faudrait-il ne pas accepter tout de suite les nouvelles GT3.”

La Blancpain GT Sports Club permet aussi de fréquenter de beaux endroits : “On veut aller sur de beaux circuits et c’est parfait pour nous d’être en support des meetings Blancpain. On vient ici en famille en arrivant le vendredi soir et le lundi matin on est au travail. J’ai quelques craintes sur le prochain meeting de Brands Hatch qui n’est pas un circuit facile. J’y ai roulé pour la dernière fois en 1987 du temps de la Formule Ford.”