Classic & Modern Racing débute une nouvelle histoire suite au rachat de Sport Garage l’hiver dernier. Charles-Antoine Bourachot (Classic & Modern Racing) et Christian Petit (Sport Garage) ont décidé d’unir leurs forces pour une meilleure représentation sur la scène européenne. La nouvelle entité porte le nom de Classic & Modern Racing with Sport Garage avec une base située à Alès. Plusieurs programmes sont au menu cette année avec Blancpain Endurance Cup, Championnat de France GT et Blancpain GT Sports Club. Charles-Antoine Bourachot, à la tête de l’équipe, est revenu avec nous sur ce changement mais aussi sur le futur de CMR with Sport Garage.
Pourquoi ce rachat de Sport Garage ?
“L’idée première était de racheter Sport Garage afin de préparer le Trophée Andros. Nous avons finalement accéléré le mouvement et tout s’est fait en très peu de temps. Ce n’est pas un vrai changement d’identité. L’équipe a doublé sa surface à Alès car nous avons repris l’ancien bâtiment de Romain Dumas à l’entrée du Pôle Mécanique Alès-Cévennes. Tout le matériel de Sport Garage a été repris, de même que les voitures qui appartiennent à des clients. Toutefois, Christian Petit intervient toujours en tant que prestataire afin d’assurer la continuité avec les clients. L’idée est bien de garder une partie de la clientèle et surtout de la développer. L’objectif est aussi d’aller chercher de nouveaux clients. Ce changement nous permet aussi d’aller dans de nouveaux championnats. Nous avons mis en commun le savoir-faire des deux équipes. Le staff est passé de cinq à dix personnes. Il faut maintenant consolider ce qu’on a commencé.”
Le développement fait partie des réflexions ?
“Il faut maintenant créer une alchimie et faire en sorte que la mayonnaise prenne. On franchit une marche supplémentaire dans tous les domaines. On ne veut plus être considéré comme une petite équipe et c’est aussi pour cela que l’on s’internationalise. Notre parc est composé de six GT3 avec deux Mercedes SLS AMG GT3, trois Ferrari 458 Italia GT3 et une BMW Z4 GT3. Nous venons également de faire l’acquisition d’une Ginetta G55 GT4. On veut proposer un panel complet d’autos à nos clients.”
Le GT4 a de l’avenir ?
“Je suis convaincu que la catégorie GT4 a un avenir prometteur sur les championnats nationaux, dont la France. L’avenir passe en partie par le GT4. Malgré le peu d’autos à Nogaro, nous allons poursuivre notre engagement en France cette année avec l’envie de bien faire les choses. C’est notre championnat national et toutes les équipes ont bien vécu grâce à cette série.”
Après les bons résultats enregistrés à Monza, l’équipe souhaite poursuivre en Blancpain GT Sports Club ?
“L’idée est de continuer avec Nico (Misslin). Le format des meetings est juste parfait tout comme le timing, le tout pour un tarif raisonnable. Tout le monde y trouve son compte. Nous faisons rouler une BMW et une Ferrari, et pour le côté pluralisme, il n’est pas exclu d’y voir la Mercedes.”
D’autres courses sont prévues cette année ?
“La Mercedes SLS AMG GT3 doit disputer les 24 Heures du Paul Ricard puis les 24 Heures de Barcelone en 24 Heures Series. Pourquoi pas en fin d’année aller rouler à Sepang, Macau ou Dubai début 2017. Nous aurons deux Ferrari aux 24 Heures de Spa avec une en Pro-Am, une en Am, voire deux en Am. J’ai la chance d’avoir une équipe extraordinaire. On travaille également pour être au départ de la course en ouverture des 24 Heures du Mans.”
A quand une nouvelle GT3 chez CMR with Sport Garage ?
“Commercialement, c’est forcément plus compliqué cette année de faire rouler une GT3 d’ancienne génération. C’est un handicap et il nous faut un nouveau modèle pour 2017, c’est pourquoi une Ferrari 488 GT3 est à l’étude. Aujourd’hui, l’activité de l’entreprise est viable et je tiens à ce que cela continue. CMR est une vraie société à part entière et pas une danseuse. L’écurie va forcément poursuivre ses engagements dans les autres disciplines, aussi bien en Classic qu’en rallye.”