Après une saison passée en Blancpain Endurance Cup chez Team AKKA-ASP, Anthony Pons a pris le chemin de la Blancpain GT Sports Club pour faire rouler la Ferrari 458 GTE avec laquelle il a pris part aux 24 Heures du Mans 2014 en compagnie de Fabien Barthez et Soheil Ayari. Il aurait été dommage de laisser dans un garage la GTE qui a reçu pour l’occasion une nouvelle livrée, l’auto étant toujours couvée par la structure de Jérôme Policand. Le meeting italien s’est soldé par un podium décroché lors de la course qualificative. Le Normand est pleinement satisfait de son passage en Blancpain GT Sports Club.
“Ce championnat est une copie parfaite de la Blancpain GT Series” nous a déclaré Anthony Pons. “Le timing est excellent. On arrive le samedi matin sur le circuit pour repartir le dimanche après-midi. Avec une journée qui comprend deux séances d’essais libres, une qualification et une course, il n’y aucun temps mort. Le format est juste parfait.”
Pas question de partager la voiture avec des coéquipiers compte tenu d’un format sprint : “On règle l’auto pour soi-même et on ne se pose pas de question. La Balance de Performance est plutôt équitable même si la GTE est un peu à la peine, notamment sur le mouillé sans ABS. En piste, tout se passe très bien et il n’est pas rare d’avoir dix autos dans la même seconde. Avec 60 autos à Monza en Blancpain Endurance Cup, c’était devenu compliqué pour les gentlemen. Ici, la pression est bien moindre sans la problématique lors des relances face aux professionnels. Il suffisait d’être dans les positions de tête derrière la voiture de sécurité pour se faire bousculer.”
Avec cinq meetings au programme sur des tracés tels que Misano, Brands Hatch, Paul Ricard, Spa et Barcelone, Anthony Pons prend le temps de savourer son temps de piste : “Le calendrier est juste parfait et il n’y a rien de négatif à rouler dans ce championnat. Tout dépend des objectifs de chacun. Je suis persuadé que le championnat va donner envie à d’autres pilotes de venir. Il faut se cracher dans les mains pour bien figurer car tout le monde veut la même chose. C’est un vrai challenge et c’est tout sauf une course de club. C’est d’ailleurs le paradoxe de la chose. On assiste à une vraie course de championnat Blancpain.
“Les pilotes qui roulent en Pro-Am vont forcément se poser la question car pour être devant dans la classe, il faut un équipage de tueur. Pour ma part, j’ai toujours le même plaisir de pilotage sans les contraintes. Ce n’est que du positif et avoir une Iron Cup pour les plus de 60 ans est valorisant.”