Super GT

Andrea Caldarelli : “Nous allons nous battre pour le titre”

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En arrivant aux commandes du championnat à Suzuka, Andrea Caldarelli et Daisuke Ito pouvaient espérer faire le trou mais avec un embonpoint de 100 kg, il écrit clair que la Lexus RC F/KeePer TOM’S allait souffrir. La septième place finale n’a pas permis de garder le leadership, si bien que l’équipage de la #37 accuse maintenant un handicap de 4 points sur les nouveaux leaders. Au fil des saisons, Andrea Caldarelli s’est fait un nom au Japon même s’il court encore après son premier titre au pays du Soleil Levant.

 A 24 ans, le natif de Pescara ne fait pas partie des pilotes les plus connus en Europe, contrairement au Japon où il fait partie des plus demandés par les fans. Malgré un test avec Toyota Racing en 2008 puis Ferrari en 2010, Andrea Caldarelli n’a jamais trouvé la porte pour rouler en Formule 1. Fort d’une saison 2011 passée en GP2 Asia chez Ocean Racing Technology mais aussi en GP3 Series chez Tech 1 Racing la même année, le sympathique italien est présent au Japon depuis 2011 où il a rejoint les pelotons de la Super Formula chez Kondo Racing. Un an plus tard, il débute en SUPER GT chez Lexus Team Kraft puis chez TOM’S depuis l’année passée où il est toujours présent cette saison.

10663390_804641616223978_1573610528_o Avec deux podiums cette saison dont une victoire à Okayama lors de l’ouverture du championnat, le tandem Caldarelli/Ito restait sur une bonne dynamique en arrivant à Suzuka, mais la 13ème place décrochée en qualifications avait de quoi fragiliser la place de leadership. « Trop c’est trop » pestait l’Italie lors de notre entretien quelques minutes après la Q2. « Le problème n’est pas le poids mais bien le restricteur. Nous sommes trop lents avec une grosse perte de puissance alors que les deux derniers secteurs passent à fond. Une Lexus en pole, l’autre est en fond de grille. L’écart est d’environ deux secondes au tour. Il y a de quoi être frustré. »

 Malgré cette contreperformance en essais, KeePer TOM’S a travaillé la stratégie en vue de la course : « Nous savions que notre rythme serait plus lent, ce qui fait que nous avons joué sur la consommation de carburant en mettant en place une stratégie à quatre arrêts. C’est le mieux que nous pouvions faire ce week-end. L’écart avec la Nissan est maintenant de quatre points à notre désavantage, mais nous allons nous battre pour le titre. »

500_06 L’objectif d’Andrea Caldarelli et Daisuke Ito reste le même avec des envies de titre : « Notre début de saison est bon et l’objectif reste le même. Cependant, le reste du plateau a bien progressé. Nous avons été malchanceux à Fuji où malgré une superbe course, nous n’avons pas été vernis lors du ravitaillement. Je pense qu’une place dans le top 5 était possible. »

 L’Italien reconnaît que les modèles 2014 sont encore plus excitants à piloter : « Il y a plus de downforce et les autos sont plus rapides. On prend beaucoup de plaisir au volant. Les organisateurs ont apporté quelques ajustements en modifiant les brides au-dessus de 50 kg, ce qui toutefois ne récompense pas le travail de développement des autos. »

4DQT435Calude En parallèle à son engagement en SUPER GT, Andrea Caldarelli a pris part à deux meetings en Super Formula, le premier fois pour remplacer Loïc Duval, le second pour suppléer au pied levé André Lotterer. De quoi le ravir : « En Super Formula, pas de poids, juste de la course. C’est une chance pour moi que d’avoir trouvé ces deux opportunités de dernière minute. Les courses ont été très dures mais les résultats au rendez-vous. Ce championnat fait la part belle à la stratégie et à la vitesse. Personnellement, je n’ai jamais été fan de changer de baquet en cours de saison, mais là je ne pouvais pas refuser ces deux volants. »

10631842_804641859557287_1288363468_o Ancien membre du Toyota Young Driver Programme, Andrea Caldarelli était présent en 2012 lors du premier roulage de la Toyota TS030 HYBRID. De quoi lui donner des envies pour le futur : « Je ne peux cacher que rouler en compétition au volant de la Toyota TS040 HYBRID me plairait bien. J’ai participé aux premiers pas de l’ancien modèle. Le FIA WEC est un très bon championnat et Le Mans en fait partie. Pour le moment, rien n’est prévu mais il ne faut jamais dire jamais… »

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