Après une belle carrière en monoplace qui l’a vu arriver aux portes de la Formule 1, Andy Soucek rebondit cette année en GT. L’Espagnol roule cette saison en Blancpain Endurance Series sur la McLaren MP4-12C/ART Grand Prix qu’il partage avec Antoine Leclerc et Mike Parisy. Le trio a débuté sa saison de la plus belle des manières avec un podium à Monza. Depuis, l’équipage de la #11 marque le pas avec comme meilleur résultat une 8ème place décrochée au Paul Ricard en début d’été. Tout était prêt pour bien figurer aux 24 Heures de Spa mais des soucis de moteur ont mis à mal le potentiel des pilotes de la McLaren alignée en Pro Cup.
Andy Soucek et ses compères comptent bien terminer sur une bonne note en fin de semaine au Nürburgring pour le Blancpain 1000 : « Débuter par une deuxième place à Monza signifie que nous devrions actuellement nous battre pour le titre mais ce n’est pas ce qui se passe. Sur les quatre courses, nous avons abandonné à deux reprises sur des problèmes techniques. Si nous avions marqué des points à Spa aux 6ème, 12ème et 24ème heures, alors nous serions en lice pour le titre mais il est difficile de gagner ce titre avec un taux de 50% de courses non terminées. Sur les deux autres courses, nous avons marqué des points et le rythme était bon. Sur le plan personnel, je suis satisfait du travail fourni mais pour être honnête il y a eu des hauts et des bas. La voiture était plus compétitive sur certaines courses et moins sur d’autres. Nous sommes assez proches des pilotes officiels tels que Alvaro Parente, Adam Carroll ou Rob Bell, ce qui signifie que notre travail est bon. Si l’on fait exception des résultats, tout se passe plutôt bien jusque là. »
La manche finale du Nürburgring revêt donc une grosse importance : « Je suis impatient. Nous n’avons pas beaucoup roulé à Spa puisque nous n’avons pas été épargnés par les ennuis en étant en piste une heure seulement. C’était très frustrant ! L’équipe, mes coéquipiers et moi-même sommes bien préparés pour cette course mais ça ne sera pas facile. Six heures de course, c’est le double des autres manches Blancpain Endurance Series. J’espère que nous pourrons terminer et marquer de gros points au championnat et nous verrons où nous terminerons. »
L’Espagnol va retrouver un tracé qui lui a plutôt réussi dans le passé : « J’y ai roulé en World Series by Renault en 2010 avec un podium. En GP2, j’étais dans le Top 5 mais mon moteur a explosé. Ce n’est donc pas un grand souvenir. Je pense que je vais être dans le coup parce que c’est une piste que je connais bien et que j’aime beaucoup. Si la McLaren se comporte bien avec une bonne BOP, pourquoi pas monter à nouveau sur le podium ? »
« Je sais comment fonctionne la BOP. Chacun est dans l’attente avant chaque course afin de savoir quel poids il va falloir embarquer dans l’auto. A ce sujet, il n’y a rien que nous puissions faire. C’est une décision technique des organisateurs et je crois qu’ils font de leur mieux pour mettre les autos au même niveau. Pour moi, ce n’est pas important de voir si la BOP est avantageuse ou pas car l’objectif est de faire ce que nous avons à faire. Je sais que toutes les McLaren sont les mêmes et c’est pourquoi nous nous efforçons d’être les meilleurs des équipes McLaren plutôt que de regarder les autres marques. Parfois la BMW est rapide, parfois c’est la Mercedes. On ne sait jamais ! La bataille est plus importante avec les autres teams qu’avec les autres constructeurs. La BOP n’est pas un problème pour moi en tant que pilote mais considérant le nombre de voitures différentes dans le championnat, je sais que l’organisateur fait son possible pour essayer d’équilibrer au mieux les voitures. Selon moi, la BOP est bonne. »