Ils étaient nombreux en début de saison à vouloir intégrer le Scholarship Programme mis en place par Porsche afin de succéder à Jean-Karl Vernay. Pour le moment, ils sont trois à pouvoir prétendre aux sélections : Lonni Martins, Jim Pla et Maxime Jousse. Le jury rendra son verdict le 13 septembre. Douze pilotes venant de différentes Porsche Carrera Cup se rendront en Allemagne début octobre pour la sélection finale. La concurrence sera rude et il ne faudra pas rater le rendez-vous pour décrocher la bourse et passer en Porsche Mobil 1 Supercup mais aussi d’être suivi par Porsche.
Lonni Martins mène le championnat avec une belle régularité en course. Le plus français des portugais n’a qu’un seul résultat blanc à son actif avec aucun point marqué lors de la course 1 du dernier meeting de Magny-Cours. Pour sa deuxième année en Porsche Carrera Cup France, Lonni a rejoint l’équipe Racing Technology dirigée par Sylvain Noël. Il mène les débats depuis le début de saison mais la concurrence se rapproche. Après plusieurs saisons d’inactivité, Jim Pla est de retour aux affaires. Véritable espoir du sport automobile dès ses débuts en monoplace, le pensionnaire du Nourry Compétition a choisi de se réorienter vers une auto à portières et bien lui en a pris. Actuellement troisième de l’exercice 2013, le Bitérrois a marqué des points sur tous les meetings. A l’issue du déplacement nivernais, il pointe à 7 longueurs de la tête. Le troisième prétendant est Maxime Jousse. Après un début de saison 2012 en Championnat du Monde d’Endurance sur une LMP2, le cadet de la famille Jousse a lui aussi réorienté sa carrière en rejoignant les rangs du Sébastien Loeb Racing. Après un rendez-vous manqué au Mugello, le Sudiste n’a pas raté sa rentrée avec une victoire, une pole et un meilleur tour en course. Sans un malheureux abandon en course 2 dimanche dernier, Max Jousse aurait dû repartir avec deux victoires puisque la manche dominicale lui tendait les bras. Avec 78 points contre 119 au leader actuel, les deux meetings à venir pourraient bien lui sourire même s’il sera compliqué d’aller chercher le titre.
Laurent Mercier