FIA World Endurance Championship

Une rentrée à vite oublier pour Lotus Praga LMP2.

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Après des 24 Heures du Mans pour le moins chaotiques, Lotus Praga LMP2 comptait sur les 6 Heures de Sao Paulo pour se remettre en selle mais la prestation des deux Lotus T128 s’est trouvée pour le moins écourtée. Sur la #32, Dominik Kraihamer et Thomas Holzer parvenaient à rentrer dans le quinté de tête de la catégorie LMP2 en qualifications, soit deux places devant Kevin Weeda et Christophe Bouchut. Sans un trafic relativement conséquent, Christophe Bouchut aurait sans conteste pu améliorer son meilleur chrono. De quoi laisser présager une belle course sachant que sur la #32, Jan Charouz venait prêter main forte au tandem Kraihamer/Holzer.

 

Malheureusement pour les pilotes des deux Lotus T128, la course allait réserver bien des mauvaises surprises malgré une auto bien née mais en manque de développement. Dominik Kraihamer s’est malencontreusement accroché avec la Toyota TS030 HYBRID de Stéphane Sarrazin comme il l’explique : « J’ai tourné dans le Turn 3 et j’ai perdu l’arrière de l’auto. J’ai tout fait pour la rattraper mais je suis allé tout droit et c’est à ce moment que la LMP1 est arrivée à mes côtés. Je suis navré pour l’équipe car le potentiel était là pour faire une bonne course. »

 

Guère plus de chance pour la voiture sœur de Christophe Bouchut en proie à des soucis de boîte de vitesses dès le début de course. Le Bourguignon a pu reprendre la piste avant de rentrer à nouveau à son stand. Kevin Weeda a toutefois pu rouler afin de vérifier que tout allait bien mais la #31 n’a pas terminé classée. Christophe Bouchut revient sur le meeting brésilien : « C’est très dommageable que nous ayons eu ces soucis de boîte de vitesses durant la course. Durant les essais, l’équilibre de l’auto était bon et nous n’avons pas cessé d’améliorer. Nous voulions rouler autant que possible afin de boucler un maximum de kilomètres et recueillir de précieuses données pour les prochaines courses. Compte tenu de nos problèmes, il n’était pas possible de décrocher un bon résultat. »

 

Laurent Mercier

 

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