Avant de rejoindre Sao Paulo pour suivre la course des deux Audi R18 e-tron quattro, Lucas di Grassi était en essais avec le constructeur allemand dans le baquet d’une Audi RS 5 DTM sur le tracé du Red Bull Ring. Ce test ne présage en rien d’une éventuelle présence du Brésilien en DTM la saison prochaine, le programme LMP restant la priorité, comme il l’a expliqué : « La raison pour laquelle j’ai roulé est que les rookies sont autorisés à tester les autos du DTM et je suis un rookie. Je suis sous contrat avec Audi et je m’identifie pleinement avec le programme LMP pour lequel je suis programmé la saison prochaine. J’espère que grâce à la combinaison de mes expériences en Formule 1 et LMP, j’ai pu aider un petit peu mes collègues du DTM même si chacun sait qu’ils ont d’excellents pilotes et du personnel pour le moins qualifié. Ils n’ont pas besoin de moi pour savoir ce qu’ils ont à faire. »
Ce test en DTM a été une bonne expérience : « C’était une belle expérience et je suis très reconnaissant à Audi de m’avoir donné cette opportunité. Je roulais sur le Red Bull Ring pour la première fois. La RS 5 DTM est une auto fascinante. Je me sentais comme à la maison après seulement quelques tours. Il ne m’a pas fallu longtemps pour aller à la limite. Le DTM est une série de haut niveau et évidemment, la RS 5 DTM nécessite une technique de pilotage particulière. C’est dommage que la météo ait contrecarré nos plans. La comparaison des chronos n’était guère concluante. Malgré tout, le test a été positif.
« Je pense qu’il n’y a aucune catégorie de voitures de tourisme au monde qui ressemble autant à une LMP qu’une auto du DTM. La RS 5 DTM a beaucoup d’appuis toute en étant légère. Sa puissance de freinage est absolument étonnante. Merci aux freins carbone et à l’appui aérodynamique afin de pouvoir freiner tardivement sans que la voiture soit connaisse le moindre souci de stabilité. C’était agréable de voir que je partage fondamentalement les mêmes points de vue que Mattias Ekström sur la voiture. Nos techniques de pilotage et le retour aux ingénieurs étaient semblables. »
Laurent Mercier