Grand-Am

Indianpolis DP : Starworks et Ganassi raflent la mise

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L’Indianapolis Motor Speedway sied décidément bien à Starworks Motorsport ! Le team de Peter Baron, vainqueur en 2012 grâce à la Riley Ford de Sébastien Bourdais et Alex Popow, a récidivé hier avec la victoire de Alex Popow -de nouveau- et de Ryan Dalziel sur la Riley BMW n°2..

 

On sait que Starworks avait fait le choix avant ce Brickyard GrandPrix d’abandonner le V8 Ford pour opter pour le V8 BMW préparé par DINAN. Ce choix a donc été plus que judicieux.

 

Ryan Dalziel : « Je n’étais pas sûr de savoir s’il fallait d’abord embrasser les briques du circuit ou les mécaniciens. Nous avons reçu notre nouveau moteur BMW il ya une semaine seulement. Nous savions que nous avions une voiture très spéciale cette année. Il nous manquait seulement un petit quelque chose,  et avec le moteur nous l’avons désormais. »

 

Dalziel et Popow ont devancé d’un peu plus de trois secondes une autre Riley BMW, la n°01 du Chip Ganassi Racing pilotée par les champions Grand-Am en titre, Scott Pruett et Memo Rojas. La dernière place sur le podium est revenue à la Corvette DP GAINSCO/Bob Stallings Racing  de Jon Fogarty et Alex Gurney qui précédaient la seconde Riley BMW Starworks, la n°8 de Brendon Hartley et Pierre Kaffer.

 

Grâce à leur victoire, Dalziel et Popow prennent la première place du classement pilotes. Avec 229 points, ils devancent désormais Jon Fogarty et Alex Gurney qui en comptent 219, Jordan Taylor et Max Angelelli (Corvette DP Wayne Taylor Racing n°10) -les grands perdants du jour-, 210 points, Christian Fittipaldi, 207 et João Barbosa 205 points, ces deux derniers, vainqueurs des deux courses précédentes, ayant été aussi malheureux  hier à Indianapolis, une rupture de suspension les ayant condamnés à une 14ème place..

 

Pour sa première course avec une DP, Rubens Barrichello a fait preuve d’une belle adaptation, menant même la course peu avant l’arrivée avant qu’il ne doive rentrer au stand pour reprendre du carburant. Il termine cinquième avec Doug Peterson à bord de la  Dallara Ford n°77 du Doran Racing.

 

Scott Pruett, Memo Rojas et Chip Ganassi ne repartent cependant pas bredouilles d’Indianapolis puisque la  deuxième place de la Riley BMW n°01 permet au Chip Ganassi Racing de remporter le North American Endurance Championship avec 44 points devant l’Action Express Racing, 40 points, le Starworks Motorsport with Alex Popow, 39, 8Star Motorsports, 32, et le Wayne Taylor Racing, 31.

 

La course a été très mouvementée puisque le leadership a été modifié à 15 reprises, 14 pilotes ayant pointé en tête de l’épreuve.

 

La course

 

Alors que Jordan Taylor (Corvette Wayne Taylor Racing n°10) avait conservé le bénéfice de la pole, les choses étaient pourtant mal engagées pour Alex Popow qui écopait d’un drive through pour avoir volé le départ. Taylor restait en tête jusqu’au 12ème tour, marqué par une première neutralisation consécutive à une sortie de route de Christian Fittipaldi (Corvette Action Express n°5).

 

Au restart, un Taylor en chassait un autre, Ricky Taylor (Corvette Spirit of Daytona n°90) emmenant le peloton devant Memo Rojas (Riley BMW Ganassi n°01) et Pierre Kaffer (Riley BMW Starworks n°8). Rojas passait rapidement au commandement qu’il conservait jusqu’au 28ème tour et  la deuxième neutralisation provoquée par la Dallara Ford n°77 de Doug Peterson, parti dans le bac à gravier après un tête-à-queue. La majorité des pilotes passait par les stands -ravitaillement et changement de pilotes- et au restart Scott Pruett (Riley n°01) emmenait dans son sillage la Corvette GAINSCO n°99 de Jon Fogarty. Nouveau yellow au 42ème tour, l’Audi R8 GRAND-AM de Filipe Albuquerque  et la BMW de Billy Johnson s’étant accrochées. Au restart, c’est Jordan Taylor qui avait repris la première place, suivi de très près par Ryan Dalziel (Riley BMW Starworks n°2). Peu après, nouveau yellow à la suite d’une sortie de route de la Corvette GT n°31 du poleman Boris Said. Au restart, Max Angelelli (Corvette n°10) passait Brian Frisselle (Corvette Action Express n°9) et prenait la tête des opérations. Angelelli était bientôt sous la pression de Dalziel qui le dépassait alors que Angelelli était sorti de la piste par AJ Allmendinger (Riley Ford Michael Shank n°6). La Corvette n°10 allait par la suite connaître des ennuis de moteur et allait terminer 15ème des DP et perdre la tête du classement pilotes. Allmendinger recevait un stop and go plus 60 secondes de pénalisation à la suite de sa manœuvre sur la Corvette.

 

Au gré des pitstops, la première place changeait de mains à plusieurs reprises. Alex Gurney, Brandon  Hartley (Riley BMW Starworks n°8) puis Rubens Barrichello pointaient en tête de la course. Sébastien Bourdais (Corvette 8Star n°4) entrait en contact avec Ozz Negri (Riley Ford Michael Shank n°60) et , jugé responsable de l’incident, écopait d’un stop and go et d’une pénalité de 60 secondes.

 

A neuf minutes de la fin (100ème tour), Rubens Barrichello, leader depuis le 78ème tour, était obligé de repasser par les stands afin de reprendre du carburant, laissant la première place à Ryan Dalziel. Alex Gurney était en deuxième position devant Scott Pruett mais la Riley BMW Ganassi n°01 allait passer la Corvette et prendre cette deuxième place. En fin de course, Pruett se rapprochait de Dalziel mais celui contrôlait et passait sous le drapeau à damiers avec plus de trois secondes d’avance.

 

Le résultat est ici

 

Claude Foubert 

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