Le Mans

A la découverte de la structure du Rebellion Racing

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Avec l’arrivée de la R-One conçue pour son compte par ORECA, le Rebellion Racing entre dans la cour des constructeurs en quelque sorte. Une nouvelle ère… Et cela ne se perçoit pas que sur la voiture. Dans le paddock aussi, Rebellion a grandi…

Seul concurrent en LMP1-L face aux trois usines en LMP1-H, l’équipe helvétique à consonance anglaise suit à sa manière, et avec ses moyens, la mode des structures « en dur » à l’arrière des stands. Derrière le joli paravent aux couleurs du team se cachent 10 algecos empilés et accolés, afin de créer une structure bien plus spacieuse que par le passé. « En fait, cela nous permet de travailler de manière bien plus aisée que par le passé puisque nous avons ainsi triplé la surface dont nous disposons. » nous confie notre guide, Sébastien Bouvet.IMG_0778Les boxes classiques se décomposent en trois zones distinctes. On trouve tout d’abord le stand ou l’on place les deux voitures et qui, hormis les nouvelles couleurs, n’a pas changé par rapport à 2013. Juste derrière, on ne trouve plus les ingénieurs datas mais un espace réservé au stockage des boites de vitesses et des transmissions. Tout à l’arrière sont entreposés les moteurs Toyota de rechange en provenance directe de TMG. On ressort alors des boxes par l’arrière et on entre dans l’espace du paddock. On y trouve tout d’abord, immédiatement accessibles, les armoires chauffantes destinées à monter les pneumatiques en température avant qu’ils ne soient placées sur les autos. Derrière le stand de la 13 se trouve placé le camion atelier de l’équipe. On y prépare principalement des faisceaux électriques et électroniques.IMG_0766Jusque là, ce n’est que du classique. C’est en passant derrière le stand de la 12 que l’on accède au nouveau « QG » de Rebellion. Au rez-de-chaussée se trouve l’atelier boite de vitesses. Les mécaniciens y trouvent également l’ensemble de leur matériel tel que leurs casques radios ou combinaisons, par exemple. Via l’escalier, on accède tout d’abord à la salle ou se sont retrouvés les ingénieurs datas des deux voitures. Ceux de la 12 derrière le stand de la 12, ceux de la 13 de l’autre. Dans cette même salle se retrouve l’équipe communication de Rebellion. Au fond à droite de ce 1er étage se situe la salle de massage qui permettra aux pilotes de recevoir les soins dont ils ont besoin. Au fond à gauche, c’est le bureau du boss, Bart Hayden, team manager de l’équipe. Une telle structure impressionne. « Le surcoût qu’elle engendre n’est ni démesuré, ni minime. Mais elle nous apporte un tel confort de travail qu’elle en vaut le coup. »IMG_0769La visite n’est toutefois pas encore tout à fait finie. Le second camion du team est toujours là mais se trouve 10 mètres plus loin, caché derrière la semi de Zytek. Là se situe les vestiaires des pilotes et une salle de réunion. Juste derrière, accollée au grillage du paddock se trouve la zone ou sont entreposés les éléments de carrosserie de rechange.

Autre pas en avant pour l’équipe suisse, deux loges situées au-dessus des stands font désormais partie du dispositif d’accueil des invités. A cela s’ajoute évidemment la structure dans ce que l’on appelle le support paddock. Tout cela pour accueillir une équipe de 53 personnes, y compris les émissaires de TMG. On n’est certes pas là dans la démesure de moyens mis en place par Porsche, Audi et à un degré moindre Toyota. Mais tout de même, pour une structure privée, cela montre une belle montée en puissance…

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