24H Series

Les 24 Heures Series, le championnat qui ne cesse de monter en puissance…

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A l’issue des 12 Heures de Brno (10 octobre), il sera temps de tirer un bilan de cette première vraie saison des 24 Heures Series qui comprenait six manches avec trois courses de 6 heures (Italy-Mugello, Zandvoort, Brno) et trois de 24 (Dubai, Paul Ricard, Barcelone). Organisées par les Néerlandais de Creventic et articulées autour des 24 Heures de Dubai qui vivront en janvier prochain leur 11ème édition, les 24 Heures Series connaissent un franc succès. La recette est simple : un mix d’autos allant des dernières GT3 aux petites autos de Tourisme, un coût d’engagement abordable, un manufacturier pneumatique unique (Hankook) et un organisateur à l’écoute de ses clients. Ce mélange n’a pas tardé à prendre avec des grilles garnies. On compte pas moins de 167 équipes classées. N’oublions pas non plus que le Full Course Yellow a été initié par Creventic sous le nom de “Code 60″. Décriée à ses débuts, cette neutralisation générale a été reprise par plusieurs courses majeures telles que les 24 Heures du Mans et de Spa.

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Les équipes françaises, tout comme les pilotes, ont répondu à l’appel des 24 Heures Series. La plus en vue est IDEC Sport Racing qui a raflé la classe 997 à une course de la fin. Présente sur différents fronts cette saison, l’écurie parisienne fait rouler une Porsche 991 Cup pour Gabriel Abergel, Patrice et Paul Lafargue (trio renforcé par Dimitri Enjalbert sur les courses de 24 heures). “Tout le monde s’y retrouve à rouler en 24 Heures Series” nous confie Jean-Claude Ruffier, qui gère la structure IDEC Sport Racing. “Le calendrier fait envie, les équipes présentes sont d’un haut niveau et les courses disputées.Il suffit de voir le nom des équipes et des pilotes : RAM Racing, Bernd Schneider, Peter Kox, Thomas Jäger, etc.. Le coût d’une saison reste abordable pour des courses d’endurance. La classe 997 était très relevée et il n’a rien fallu laisser au hasard pour s’imposer. Il faut maintenant que les médias s’y intéressent de plus en plus et que les gens se mettent en tête qu’il n’y a pas que les 24 Heures de Dubai.”

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Rompu aux courses d’endurance depuis bien longtemps, Marc Rostan n’hésite pas dès qu’il en la possibilité à venir rouler aux 24 Heures Series. On le retrouve cette saison au volant d’une petite Peugeot 208 GTi du Team Altran alignée en A3T et qu’il partage avec Guillaume Roman, Michael Carlsen et Kim Holgaard. Le quatuor est monté sur la dernière marche du podium de sa catégorie. “Terminer dans le top 20 au général est pour nous un très bon résultat surtout quand on voit le nombre d’équipes de pointe au départ” confie Marc Rostan. “Le niveau du championnat ne cesse de monter avec de plus en plus de GT3 qui arrivent. Une saison coûte moins cher que d’autres championnats d’endurance. L’organisation est parfaite et le mix en piste se passe plutôt bien. Les 24 Heures de Barcelone se sont très bien déroulées avec aucun accident à déplorer. Les médias doivent s’intéresser à cette série qui mérite qu’on en parle. L’idée de lancer les 24 Heures de Silverstone aux Tourisme en 2016 est une bonne idée.”

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Fidèle parmi les fidèles aux 24 Heures de Dubai, Jean-Luc le Duigou apprécie lui aussi les 24 Heures Series : “La qualité progresse d’année en année et la force du championnat est de préserver les petites équipes. Les frais d’engagement sont établis en fonction de la catégorie, ce qui fait que tout le monde s’y retrouve. Les petites équipes sont contentes de rouler face à des teams de pointe.” Pour la BMW Z4M du LD Racing partagée par Eric Vincenot, Jean-Marc Bachelier, Patrice Chapon, Guillaume et Adrien Havette, les 24 Heures de Barcelone ont été pour le moins compliquées : “Malheureusement, nous avons connu un accrochage avec une Mercedes qui a coupé sa trajectoire. En rentrant au ralenti, notre pilote s’est fait taper par une autre BMW Z4. Avec deux chocs dans le même tour, notre course s’est arrêtée prématurément. Malgré le nombre important de voitures au départ, les gros accidents sont très rares. Il y a beaucoup de petits contacts comme dans toutes les courses d’endurance. Le règlement stipule que lorsqu’une petite auto se fait toucher par une grosse, nous avons deux heures pour porter réclamation. On se sent sous protection. Le Code 60 est vraiment une bonne idée. Je ne vois que des avantages à rouler en 24 Heures Series où on retrouve l’ambiance VLN. Il y a une vraie communion avec les autres équipes. Il n’est pas question d’avoir la dernière structure pour épater la galerie. J’ai connu cette même ambiance en rallye-cross il y a 20 ans.”

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Chez RMS, on connaît aussi la musique. Bernard Jubin avait dépêché en Espagne une paire de Porsche 991 Cup sous la bannière Classica Motors by RMS pour des équipages typés gentlemen. En guise de résultat, Manuel Nicolaidis, Fabio Spirgi, Richard Feller et Franco Piergiovanni ont terminé au 2ème rang de la classe 997, deux places devant la voiture soeur. “Ce résultat est très positif pour toute l’équipe” nous a indiqué Bernard Jubin. “On connaît bien l’auto qui en plus se prête parfaitement aux courses d’endurance. Elle s’avère mieux adaptée que la 997 Cup. Les 24 Heures Series montent en puissance et on espère bien être de la partie le plus souvent possible en 2016. Avoir des plateaux de plus de 60 autos fait rêver et les gentlemen s’y retrouvent toujours. A Dubai, on devrait être 25 dans la classe 997. Le coût global est raisonnable sachant que pour une meilleure rentabilité, avoir deux autos et préférable. Pour nos gentlemen, l’objectif n’est pas d’aller au Mans. Ils sont là avant tout pour se faire plaisir.” Classica Motors by RMS a inscrit ses deux Porsche 997 Cup aux prochaines 24 Heures de Dubai.

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D’autres équipes tricolores brillent en 24 Heures Series, à commencer par le Milan Compétition qui a remporté la classe A2 à Barcelone avec sa Peugeot RCZ aux couleurs Michel Vaillant que se partageaient Carlos Tavares, Jean-Louis Dauger, Jérôme Maudet et Denis Gibaud. GC Automobile fait aussi partie des équipes en vue dans le championnat Creventic avec ses GC 10 V8 avec la 2ème place en SP2 pour Alban Varutti, Eric Gaillard, Cyril Calmon et Lionel Amrouche. Les Bretons du B2F Compétition sont de sérieux adversaires à IDEC Sport Racing avec leur Porsche 997 Cup confiée à Michel Mitieus, Pascal Colon, Benoit et Bruno Fretin. L’équipage reste 2ème du championnat dans sa classe malgré les soucis rencontrés à Barcelone (touchette et problème électrique). Avec seulement trois courses au compteur, Porsche Lorient est à 6 points de la 2ème place dans la classe 997 avec sa 997 Cup S. Les Seat Leon Supercopa sont elles aussi en piste avec notamment Race Day Team et Motorsport Developpement.

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Nos amis belges du Boutsen Ginion Racing ont eux aussi rejoint les rangs des 24 Heures Series avec une Maserati Trofeo. Raphaël van der Straten a pour sa part compris depuis bien longtemps l’intérêt d’un tel championnat avec un bulletin d’inscription renvoyé quasiment un an à l’avance pour les 24 Heures de Dubai.

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Plus de 30 nationalités se côtoient en 24 Heures Series avec une belle brochette de pays aussi variés que : Hongrie, Lituanie, Danemark, Australie, Etats-Unis, Brésil, Slovaquie, Angleterre, France, Italie, Allemagne, Pays-Bas, Suisse, Espagne, Emirats Arabes Unis, Finlande, Autriche, République Tchèque, Belgique, Russie, Norvège, Portugal, Canada, Grèce, Pologne, Iran, Bulgarie, Luxembourg ou Saint-Marin. C’est aussi ce qui fait le succès du championnat…

 

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