Blancpain GT Series

Stéphane Ortelli : “On sait ce que l’on a fait mais pas ce qu’ont fait les autres”

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Vainqueur des 24 Heures de Spa 2003 sur une Porsche, Stéphane Ortelli voue une vraie histoire d’amour à la classique ardennaise. Pilier du Belgian Audi Club Team WRT depuis plusieurs saisons, le Monégasque a toujours la même pointe de vitesse et c’est l’Audi R8 LMS qu’il partage avec Frank Stippler et Nico Müller qui s’élancera de la pole aujourd’hui à 16h30. Le trio a une belle carte à jouer sur le papier malgré une Audi toujours en plein développement qui sort tout de même d’un succès aux 24 Heures du Nürburgring.

 Stéphane Ortelli a bien conscience que la concurrence sera féroce : « On a toujours connu des éditions serrées à Spa et il n’y a pas de raison que 2015 soit différent. Au fil des années, la course est montée crescendo pour devenir la plus belle course GT au monde. Le niveau de compétitivité des équipages est incroyable. C’est vraiment génial de pouvoir se battre face à autant de marques différentes. C’est la plus belle course de l’année. »

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 Si la victoire est l’objectif avoué de l’ancien champion FIA GT, il y a aussi deux titres à aller chercher avec la Blancpain Endurance Series et la Blancpain GT Series : « Il faut arriver à faire la part des choses entre le championnat et gagner la course. Dans tous les cas, ce sera dur. On vise au minimum le podium et si possible la victoire. Cependant, on s’attend tous à connaître une édition difficile. Le team a l’expérience de l’auto, ce qui est un avantage. Il faut rester humble et surtout rester en dehors des embûches. »

 « Toutes les grandes équipes GT sont au départ » poursuit Stéphane. « La BOP me paraît bien équilibrée. Même en mettant tout dans l’ordre durant les essais, rien ne disait que l’on serait dans les positions de tête. La nouvelle Audi est un peu plus difficile au niveau de l’équilibre. En revanche, nous avons l’avantage d’avoir une équipe redoutable. Audi aligne quatre autos et aucune n’avait les mêmes réglages en essais, si bien que l’on ne savait pas trop si on était dans le vrai. L’ingénieur en chef a vraiment été bon. On arrive à travailler tous ensemble. On sait ce que l’on a fait mais pas ce qu’ont fait les autres… »

 

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